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Poster (France) ~ 26 novembre 1986

Walt Disney Animation Studios
Basil, détective privé

Basil, détective privé sort le 26 novembre 1986 en France, puis le 02 décembre 1986 au Québec. Le même doublage francophone est proposé dans les deux territoires. Toutefois, cette version française a connu depuis plusieurs altérations audio entre 2003 et 2012, malheureusement y compris sur Disney+.

Le long métrage fait intervenir de très nombreux caméos, visuels comme audios, faisant référence à plusieurs films d'animation Disney précédents. Les plus évidents étant ceux faisant référence à Dumbo, à Pinocchio, à Cendrillon, mais également à La belle et le clochard.

L'intrigue

En cette nuit de l'année 1897, Londres va connaître un événement dramatique. Mr Flaversham, génial inventeur, célèbre l'anniversaire de sa fille la petite Olivia. Mais la fête est perturbée par une horrible créature qui enlève le papa de la petite souris. Le Docteur David Q. Dawson, médecin militaire de retour d'Afghanistan, rencontre alors la petite fille en sanglots. Celle-ci souhaite se rendre à Baker Street, au domicile du très célèbre détective Basil, le seul à même de retrouver son père disparu...

Analyse de l'oeuvre

Basil, détective privé est souvent rattaché à cette catégorie de films d'animation que l'on qualifie de mineurs dans le catalogue Disney. C'est assurément une faute de goût car, plus le long métrage prend de l'âge, plus celui-ci mérite d'être réhabilité. Les années 1980 ont celà de particulier d'avoir été une décennie transitoire, un passage de relais entre le traditionalisme de l'animation minutieuse effectuée à la main à celui du recours à la technologie numérique. Basil, détective privé a d'ailleurs été considéré, à tort, par Roy Disney lui-même, de premier film d'animation Disney utilisant l'informatique. Le groupe Disney s'est lancé le premier dans ce domaine, bien plus tôt que cela, avec le célèbre film Tron en 1982. Quelques années après, c'est Taram et le chaudron magique qui va lui emboîter le pas et être le premier vrai long métrage d'animation du groupe utilisant la technologie informatique, certes de manière très balbutiante. Il n'empêche que Basil, détective privé est allé plus loin que son prédécesseur, j'y reviendrai. L'autre particularité des années 1980, c'est d'avoir offert tout un lot de films décomplexés, aventureux, parfois un peu lubriques, mais finalement souvent chaleureux. Des particularités et une sensibilité plutôt adulte que l'on retrouve dans ce long métrage. Enfin, les années 1980 ont aussi beaucoup exploitées les souris dans le cinéma d'animation. Après Les aventures de Bernard et Bianca, ont ainsi suivi The Mouse and His Child (jamais distribué en France à ma connaissance), puis Brisby, le secret de NIMH qui permet à Don Bluth d'être remarqué, Fievel et le nouveau monde du même réalisateur qui parvient d'ailleurs à faire trembler l'empire Disney, et puis il y a aussi, dans un registre un peu différent, mais toujours avec des rongeurs, Les aventures des Chipmunks, ainsi que Le voyage d'Edgar dans la forêt magique, sans oublier évidemment Disney qui offre une seconde aventure à ses souris détectives. Au-delà, ce sera un peu le passage à vide pour les souris en animation.

Pour en revenir à Basil, détective privé, le film d'animation Disney fait, au premier abord, irrémédiablement penser au transfuge de Sherlock Holmes dans le monde animalier. Il y a du vrai dans cette affirmation, que l'on doit cependant nuancer. Cette transposition de l'univers du fameux détective de Baker Street n'est, cette fois, pas une idée d'adaptation émanant de Disney comme pouvait par exemple l'être Robin des Bois. Tout au contraire, il s'agit d'une adaptation sur grand écran d'une série de cinq livres pour enfants écrite par Eve Titus entre 1958 et 1982. C'est elle qui imagine le concept de la souris détective érudite, contemporaine de son homologue humain vivant à l'époque victorienne, dans les sous-sols même du célèbre 221B Baker Street à Londres. J'ignore d'ailleurs comment Eve Titus a réussi à créer cet univers sans recevoir les foudres des ayants droit d'Arthur Conan Doyle. La famille étant réputée pour sa pugnacité vis à vis de la préservation des droits sur Sherlock Holmes. Toujours est-il que Basil se démarque sur bien des aspects de Sherlock. Il est ainsi, paradoxalement, plus humain que l'humain. Certes, Basil est également un érudit, un touche-à-tout et a une passion pour le violon, mais il n'est pas totalement hermétique aux personnes qui l'entourent. Tout au plus est-il antipathique envers ceux qui ne servent pas ses objectifs. Basil est également très rusé, mais il souffre d'un principal défaut, il a une très haute opinion de lui-même, ce qui lui joue un mauvais tour à un moment donné du film.

En dehors de Basil, le long métrage compte finalement assez peu de personnages, à majorité masculine. Les rôles féminins se comptent sur les doigts d'une seule main. La première d'entre elle est la petite Olivia qui a vu son père kidnappé par une chauve-souris éclopée. Elle se met alors en quête de trouver Basil, seul capable de lui venir en aide, et entraîne avec elle le docteur Dawson. Loin d'être une jeune fille sans ressource, contrairement à Penny par exemple qui s'apitoie sur son sort, Olivia est probablement l'un des premiers personnages féminins des films d'animation Disney à tenir tête à ses assaillants, même si elle est trop jeune pour leur résister. Un trait de caractère que l'on doit probablement à Ron Clements et John Musker qui officieront sur le renouveau Disney avec la célèbre Ariel. La seconde est Kitty, dans un rôle purement figuratif, mais très mémorable dans son numéro de cabaret musical, car résolument sulfureux. Elle est la traditionnelle femme fatale des polars des années 1930 à 1940 qui envoutent ici un docteur Dawson passablement éméché qui a malencrontreusement ingéré une boisson trafiquée. La troisième, et pas des moindres, est la transfuge de la Reine Victoria dans le monde des souris. Si son rôle sert avant toute chose de climax au film, elle reste un personnage très amusant dans la mesure où cette Reine n'hésite pas à jouer de ses poings lorsque la situation se retourne à son avantage à la fin du film. Si, si, regardez bien, elle se lance avec les autres dans la mêlée. Sacrée Reine !

A l'opposé, c'est le Professeur Ratigan qui se dresse sur leur chemin. Sous ses faux airs de gentleman, de personnage raffiné à la manière d'un Arsène Lupin sophistiqué mais maléfique, se cache en réalité un loup dans la bergerie. Vraisemblablement issu d'une famille pauvre dont il éprouve sans nul doute une amère honte, Ratigan tente, par tous les moyens, de se faire passer pour une souris éduquée et de bonne famille alors qu'il n'est rien d'autre qu'un misérable rat. Il aime la grandiloquence et mène un train de vie luxueux, malgré la décrépitude de l'endroit où il vit et où coule un vin à bulles de premier prix, ayant même pour "animal de compagnie" - si tant est qu'on peut l'appeler ainsi - Felicia, un chat dont la race persane était très courtisée par la haute société de l'époque. Ratigan est également un antagoniste particulièrement habile, capable d'opérer dans l'ombre et de manigancer un plan relativement ingénieux afin de détrôner la Reine. Il est d'ailleurs particulièrement intéressant de voir comment l'équipe Disney laisse ses spectateurs dans l'expectative en dévoilant avec parcimonie différents indices de ce plan tout au long de l'intrigue Basil, détective privé, comme on l'attend de toute intrigue policière de qualité. Mais Ratigan a deux défauts. Le premier, qu'il partage avec Basil, c'est son arrogance. Le second, c'est son caractère bouillonnant qu'il peine à dissimuler sous ses apparats de grand homme. Quand Basil parvient à mettre en déroute son stratagème si méticuleusement préparé, le vernis finit par craquer et ses gardes-fous cérébraux tombent. Ratigan devient littéralement fou, fou de haine contre Basil qui a osé se mettre en travers de sa route. A ce moment-là, Ratigan fait vraiment peur, la métamorphosée animée y est d'ailleurs remarquablement retranscrite par l'équipe Disney.

Puisqu'on aborde la question esthétique, revenons sur deux points que j'avais laissés volontairement de côté. Comme précisé plus haut, Basil, détective privé est une oeuvre pivot dans le catalogue des longs métrages animés Disney. Il y avait un avant, il y aura un après. Basil, détective privé est ainsi le tout dernier long métrage dont le traitement esthétique évoque l'ancienne école Disney, celle qui faisait en sorte de proposer des environnements extrêmement riches et fouillés. Dès Oliver et Compagnie, cette tradition s'est atténuée, puis dissipée avec La petite sirène, et finalement complètement perdue lorsque Disney a employé la technologie CAPS à partir de Bernard et Bianca au pays des kangourous et La belle et la bête. Seul l'ancien transfuge Don Bluth continuera à perpétuer cette tradition quelques années durant dans ses propres films d'animation. Incontestablement, Basil, détective privé a un certain charme sur ses successeurs, sans que cela leur retire leur qualité intrinsèque. Le renouveau Disney des années 1990 n'en démérite pas pour autant, ils ont simplement amené l'animation Disney dans un autre registre. Mais Basil, détective privé respire inévitablement l'ancien temps, l'ancienne gloire, l'ancienne époque, celle de l'artisanat, de l'amour et de la passion pour le dessin et pour la gouache, que nous n'aurons plus jamais sur aucun autre film ensuite, exception faite de Lilo & Stitch qui ré-utilisera adroitement l'aquarelle.

Pour autant, Basil, détective privé reste une oeuvre transitoire puisqu'elle est effectivement celle qui a fait un important usage de la technologie numérique. On retient surtout l'impressionnant mécanisme de Big Ben, qui tient encore la route aujourd'hui encore. Mais ce n'est pas la seule séquence qui emploie ses effets spéciaux animés par ordinateur, il en existe quelques autres, dont la scène où Basil examine la balle au microscope ou encore celle des cubes. Si l'on s'étonne de nos jours de constater que ces vieilles scènes 3D fonctionnent encore, c'est parce que Disney a judicieusement utilisé cette nouvelle technologie émergente avec parcimonie. Aussi impressionnante que soit l'horlogerie de Big Ben, il ne s'agit rien de plus que de nombreuses formes purement géométriques sur lesquelles l'informatique excelle et ne peut guère offrir mieux en termes de rendu durant les années 1980. L'autre astuce, Disney emploie le rehaussement de contour des objets numériques, en leur ajoutant un tracé noir tout autour. En gros, il s'agit rien de moins que du principe du cel-shadding, qui ne deviendra pourtant populaire que quinze ans plus tard via le jeu-vidéo Jet Set Radio édité par Sega. Bref, cette séquence reste toujours relativement impressionnante 35 ans plus tard, là où ce bon vieux Toy Story premier du nom accuse un peu le coup en comparaison.

S'il bénéficie d'un travail de grande qualité en version française, avec Roger Carel (Basil), Philippe Dumat (Dawson), Gérard Rinaldi (Ratigan) mais aussi la toute jeune Barbara Tissier (Olivia) qui dirige aujourd'hui de nombreux doublages Disney de films récents, Basil, détective privé se démarque dans le catalogue francophone par d'impressionnantes altérations audios durant ces 20 dernières années. En dehors de sa toute première commercialisation en VHS et LaserDisc en 1992, qui constituent donc à ce jour les seules éditions intactes, le film a été modifié à trois reprises. A la suite d'une prise de position de Disney jugeant certaines répliques vulgaires, Basil, détective privé connaît sa première modification majeure en DVD en 2003. Deux répliques vont d'abord être censurées et redoublées par Gérard Rinaldi. La première, presque subliminale, change un seul mot dans un dialogue de Ratigan au milieu du film. On passe ainsi de "Voilà que ce crétin de Basil fourre son grand nez dans ma géniale combine et fout tout par terre" à un "Voilà que ce crétin de Basil fourre son grand nez dans ma géniale combine et fiche tout par terre". La seconde est d'autant plus brutale qu'elle était mémorable puisqu'elle remplace le phénoménal "Veux-tu bien t'assoir et fermer ta grande gueule !" par un plus prosaïque "Veux-tu bien t'assoir et te taire, avant que je ne me fâche !". Plus sournois, la réédition DVD est aussi l'occasion pour Disney de commettre une grosse erreur de mixage, résultant vraisemblablement du changement de couche du DVD qui provoque un léger décrochage, puisqu'une réplique de Basil va ainsi passer à la trappe. Au moment où Basil analyse la liste égarée par Fidget, Dawson lui fait remarquer que ses déductions sont hasardeuses, à laquelle Basil répond tout naturellement "Elémentaire, mon cher Dawson". Il s'agit évidemment là d'une expression populaire associée à Sherlock Holmes, bien qu'elle n'ait jamais été écrite dans aucune des oeuvres de Arthur Conan Doyle.

Sur l'édition 2003, Basil énonce encore son "Elémentaire" mais le reste de la phrase disparaît totalement, le personnage continuant d'articuler à l'écran sans qu'aucun son ne sorte sa bouche. Le temps poursuit sa course, Basil, détective privé est diffusé à la télévision pour la première fois en version restaurée en 2010 d'abord sur Disney Cinemagic, puis en 2011 sur TMC. Surprise, la réplique "Elémentaire, mon cher Dawson" signe son grand retour pour la seconde et dernière fois. Mais cette joie est de courte durée, car près de deux minutes de dialogues vont, à la place, disparaître à la fin du film. Lors de la confrontation finale, la coupure audio commence au moment où Olivia tombe dans le vide, elle poussait alors un cri d'effroi que l'on n'entend plus. Plus loin, alors que Basil tente de faire monter Olivia dans le dirigeable, les répliques "Encore un peu Dawson, encore un peu !" ainsi que "Papa, j'y arrive pas, j'y arrive pas !" disparaissent à leur tour. Pendant toute la longue scène, tous les gémissements de Ratigan qui poursuit sans relâche ses deux victimes ne sont plus entendues non plus, alors que Gérard Rinaldi les avait bien enregistrés auparavant. La bande son française ne redevient normale qu'au moment où Dawson prononce "Basil, ici !". Toute cette longue scène finale perd, bien évidemment, énormément en intensité sans ces dialogues et bruitages. Et alors qu'on pensait que c'était déjà bien assez, l'avènement du Blu-ray et de Disney+ va définitivement enfoncer le clou, en mélangeant tous les problèmes énumérés jusque-là. Pas du tout élémentaire, mon cher Basil !

Après la bérézina de Taram et le chaudron magique, quelque peu charcuté et qui s'écrase littéralement au box office, Basil, détective privé propose une histoire un peu plus dans l'esprit traditionnel de Disney, telle une préquelle non légitime aux aventures de Bernard et Bianca dont l'action se déroule le siècle suivant. Le neveu de Walt, Roy Disney, croit d'ailleurs au potentiel de ce film pour relancer la machine commerciale des films d'animation Disney. C'est d'ailleurs à lui que l'on doit l'apparition de l'émergence de la "nouvelle" branche Walt Disney Feature Animation, dont Basil, détective privé sera le tout premier représentant officiel, et qui perdurera jusqu'à Chicken Little en 2005, avant que John Lasseter lui offre une nouvelle identité en 2007 plus rayonnate sous le nom de Walt Disney Animation Studios. Malgré tout, le long métrage va essuyer un sérieux revers. Concurrencé frontalement par Fievel et le nouveau monde, le succès de Basil, détective privé va finalement s'avérer relatif. Mais suffisant pour redonner confiance au groupe Disney dans sa branche animation et relancer la machine. Un premier jalon qui emportera ensuite tout sur son passage. Il fut d'ailleurs un temps envisagé de lui donner une suite, dont les rumeurs de scénarios ont été très variées, l'une faisant tout simplement suite à la toute dernière scène du film, l'autre imaginant une intrigue impliquant Mickey et Minnie par exemple. Bien qu'ayant été évoqué dans Picsou Magazine ainsi que Le journal de Mickey notamment, cette suite n'a finalement jamais vu le jour. La contre-performance de Bernard et Bianca au pays des kangourous ayant sans doute refroidi l'équipe Disney de se lancer dans l'aventure. Tout au plus existe-t-il une bande dessinée à énigme d'une seule planche, qui reprend à son compte cette idée, mais elle est juste cantonnée à une page jeux. Mais au-delà de ça, Basil, détective privé reste un classique efficace, appréciable, solide et avec une très bonne bande originale, qui a donc toute sa place dans n'importe quelle collection d'amateurs de souris détectives.

Olivier J.H. Kosinski - 07 septembre 2021

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Voxographie Francophone

Doublage (France - 1986)

Basil : Roger Carel

Professeur Ratigan : Gérard Rinaldi

Docteur Dawson : Philippe Dumat

Olivia Flaversham : Barbara Tissier

Fidget : Jacques Deschamps

Madame Judson : Arlette Thomas

La Reine des Souris : Perrette Pradier

Monsieur Flaversham : Serge Lhorca

La chanteuse de la taverne : Marie Ruggeri

La barmaid : Arlette Thomas

Dame Souris : Jacqueline Porel

Sherlock Holmes : Jacques Deschamps

Docteur Watson : Michel Mella

Bartholomé (sbire de Ratigan ivre) : Vincent Grass

Sbire de Ratigan (petit, chapeau et cigare) : Vincent Grass

Sbire de Ratigan (lézard) : Michel Mella

Sbire de Ratigan (faux garde) : Michel Mella

Infirme à Buckingham Palace : Vincent Grass

Ivrogne dans la taverne : Roger Lumont

Spectateur mécontent dans la taverne : Roger Lumont

1ère retouche doublage (France - 2003)
Autocensure et erreur mixage

Professeur Ratigan : Gérard Rinaldi

« Voilà que ce crétin de Basil [...] fout tout part terre » devient
« Voilà que ce crétin de Basil [...] fiche tout part terre »

« Veux-tu bien t’asseoir et fermer ta grande gueule ! » devient
« Veux-tu bien t’asseoir et te taire avant que je ne me fâche ? »

«Élémentaire, mon cher Dawson»
est tronqué à «Élémentaire»

2e retouche doublage (France - 2010)
Correction et nouvelles erreurs mixage
Version TV

«Élémentaire, mon cher Dawson» est réintégré

Disparition des répliques suivantes :
« Encore un peu Dawson, encore un peu ! »
«Papa, j'y arrive pas, j'y arrive pas !»

Tous les bruits gutturaux de Ratigan dans Big Ben sont absents

3e retouche doublage (France - 2017)
Version exploitée partout depuis

Accumulation de toutes les retouches

«Élémentaire, mon cher Dawson» de nouveau tronqué

Sources :
Dans l'ombre des studios
LesGrandsClassiques.fr

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