Accueil Rechercher Contact Menu Ξ
x
Chercher dans Analyses Catalogue Dossiers Actualités Petites Renconstres
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (France) ~ 24 mars 2010
Poster (Québec) ~ 05 mars 2010
Poster (Québec) ~ 05 mars 2010
Poster (Québec) ~ 05 mars 2010

Walt Disney Pictures
Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles est sorti en salle le 05 mars 2010 au Québec, puis le 24 mars 2010 en France (alors qu'il était initialement annoncé au 07 avril). Le film bénéficie d'une version française et d'une version québécoise.

L'intrigue

Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Malheureusement, elle a tout oublié de sa précédente visite du pays des merveilles. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la redoutable Reine Rouge.

Analyse de l'oeuvre

Un. Alice au pays des merveilles, premier du nom réalisé en 1951 a toujours été pour moi un long métrage compliqué, faussement alambiqué, que je n'ai jamais réussi à m'approprier. L'idée que la compagnie Disney lui imagine une suite directe qu'elle confierait en plus à Tim Burton ne pouvait donc que m'égarer encore davantage. Le constat serait donc sans appel, je ne comprendrais rien non plus des buts et aboutissements de Alice au pays des merveilles version « live » ! Ce ne serait pas la faute d'avoir essayé. Je l'aurai regardé, scruté, décortiqué, que ce soit de long en large, de haut en bas, la tête à l'endroit ou la tête à l'envers, même en fermant les yeux juste idée d'essayer... Et bien en fait non, une fois encore, l'univers de Lewis Caroll me serait passé très loin au dessus de la tête. Mon esprit à tendance cartésien aurait fait irrémédiablement un blocage, n'est pas philosophe qui veut ! Pourtant, il paraît que le seul moyen d'accomplir quelque chose d'impossible est de croire que c'est possible, même si cela implique de rapetisser.

Deux. De ce constat, comment alors allais-je bien pouvoir analyser ce long métrage ? Et bien tout simplement en me bornant à une vision prosaïque et en réduisant le message du film à une seule thématique : la quête de sa propre identité. N'en voilà pas une idée qui est bonne ? Parce que finalement, c'est bel et bien cette problématique qui est au coeur de toute l'intrigue. Alice, qui va bientôt avoir 20 ans est ainsi sur le point d'être demandée en mariage. Mais cette situation l'incommode au plus haut point et elle décide de s'éclipser. Attirée par un étrange lapin blanc, elle tombe dans un trou et se réveille dans un endroit franchement bizarre. Là bas, elle va devoir accomplir de nombreuses tâches qui vont l'aider à grandir.

Trois. Alice au pays des merveilles est une véritable déferlante visuelle. A tel point d'ailleurs qu'il serait plus judicieux de parler de long métrage animé où sont intégrés des personnages réels et non l'inverse. La technologie numérique repousse extrêmement loin les limites de l'imagination, à tel point que l'on ne sait plus vraiment où arrêter notre regard. La touche « Tim Burton » est flagrante d'un bout à l'autre de l'oeuvre, parfois subtile, parfois évidente. Nous découvrons ainsi un univers onirique visuellement impressionnant, frôlant même le véritable non-sens. Et que dire du design éloquent de certains personnages, dont les formes et les costumes sont au plus proche de leur folle personnalité ? La tête de la Reine Rouge égale son narcissisme, le Lièvre de mars est aussi mal fagoté que son esprit est égaré, la Reine Blanche semble complètement excentrique (Anne Hathaway s'amusant apparemment comme une folle dans ce rôle) tandis que le tout en nuance Chapelier Fou est interprété par un Johnny Deep magistral. Une technologie au service de la narration pour un long métrage éblouissant mettant en vedette beaucoup d'animaux qui parlent.

Quatre. Mais ce que je retiens de Alice au pays des merveilles, c'est sa bande originale. Peu de films peuvent se venter d'avoir une musique immédiatement reconnaissable et qui lui est définitivement associée. Rappelez-vous les quelques petites notes d'introduction de la musique de John Williams pour Jurassic Park ou même Star Wars, remémorez-vous la traversée de l'oeuf dans Dinosaure par James Newtwon Howard, ressentez les belles vocalises qui vous bouleversent pour Titanic par James Horner, sans oublier bien sûr une célèbre musique qui ouvre depuis longtemps le logo Walt Disney Pictures (quoi, vous ne saviez pas que c'était « Quand on prie la bonne étoile » ??) ! Danny Elfman offre ici une partition excellente, qui contient une petite ritournelle revenant plus ou moins discrètement, sous une forme ou une autre durant tout le film. Elle finit invariablement par s'imprégner définitivement dans notre esprit. La musique accompagne dignement tout ce qui se passe à l'écran, ce qui va des nombreuses émotions que dégage Alice, aux moments des courses endiablés à dos de chien de chasse, en passant par l'évaporation d'un chat qui préfère constamment disparaître.

Cinq. Peu à peu, minute par minute, Alice au pays des merveilles finit pourtant par me happer. Au fur et à mesure, mon esprit à tendance cartésien veut bien se déconnecter le temps de la projection. De ce festival visuel et auditif, il finit même par se laisser aller aux divagations tout en oubliant un peu le message que le film voulait me transmettre. Le film de Tim Burton mêle et entremêle une sorte de fantaisie dérangeante avec une atmosphère angoissante (sa marque de fabrique en somme). Contre toute attente, une certaine poésie se dégage emportant avec lui le spectateur. Dans ce delirium infini, une chose devient alors certaine, j'ai commencé à croire que le pays des merveilles existe.

Six. Et là, tout d'un coup, tout est devenu devenu limpide comme l'eau de roche. Sans être formidable, mais loin d'être oubliable, Alice au pays des merveilles a changé quelque chose en moi. Derrière cet invraisemblable non sens, ces dialogues sans queue ni tête, cette musique envoûtante, cette histoire enivrante, j'ai enfin fini par comprendre pourquoi Alice devait aller tuer le Jabberwocky !!

Olivier J.H. Kosinski - 19 septembre 2014

Bande annonce

Social eXperience

La lecture des vidéos directement depuis le site nécessite l'installation des cookies "eXperience" et "Catalogue" ainsi que des cookies tiers "Youtube" et "Vimeo". Conformément à la décision de la CNIL datant du 27 juillet 2016, votre consentement est donc nécessaire pour activer cette fonctionnalité.

J'accepte l'installation
de ces cookies

La voir sur Youtube

Vidéo à la demande


12 novembre 2019
Plus de détails
Le voir sur Disney+
Disponibilité selon restriction territoriale

Dernières parutions



03 novembre 2010
Blu-ray 3D

Plus de détails

Voxographie Francophone

Doublage (Québec - 2010)

Alice : Romy Kraushaar-Hébert

Le Chapelier Cinglé : Gilbert Lachance

La Reine Rouge : Pascale Montreuil

La Reine Blanche : Geneviève Désilets

Lady Ascot : Élise Bertrand

Tweedledee/Tweedledum : Martin Watier

Lord Ascot : Denis Mercier

La Chenille Bleue : René Gagnon

Le Lapin Blanc : Tristan Harvey

Le Chat : Patrice Dubois

Stayne : Frédéric Paquet

Le Lièvre : Benoit Éthier

La Souris : Chantal Baril

Bayard : Stéphane Rivard

Charles Kingsleigh : Daniel Picard

Tante Imogène : Johanne Garneau

Helen Kingsleigh : Claudine Chatel

Doublage (France - 2010)

Alice : Karine Foviau

Chapelier Fou : Bruno Choël

Reine Rouge : Laurence Bréheret

Reine Blanche : Caroline Victoria

Ilosovic Stayne : Xavier Béja

Le Valet : Xavier Béja

Chat De Cheshire : Bernard Alane

Mac Twisp : William Coryn

Le Lapin Blanc : William Coryn

Absoleum : Bernard Dhéran

Mallymkun : Blanche Ravalec

Lièvre De Mars : Pierre Tessier

Sources :
Doublage au Québec
Voxofilm

4