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Poster (France) ~ 21 décembre 1951
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Walt Disney Animation Studios
Alice au pays des merveilles

Il est sorti sur les écrans français le 1er décembre 1951. Malgré les critiques, le film remportera l'oscar de la meilleure bande son en 1952. Le film est ensuite ressortie en salle les 19 mars 1975 et 24 mars 1982. Par ailleurs, le film a connu deux doublages différents, dont le premier est à ce jour activement recherché par les fans et le second ayant été réalisé pour la ressortie de 1975. Le film est également inclus dans la collection Disney Héritage depuis 2013, ce qui signifie que chaque salle de cinéma peut désormais choisir, indépendamment d'une sortie nationale, de pouvoir le diffuser quand elle le souhaite.

L'intrigue

Alors qu'elle se repose sous un arbre, Alice voit passer un lapin blanc criant "Je suis en retard". Curieuse, elle le suit et tombe dans un puits. Elle se retrouve dans un monde étrange où se côtoient diverses créatures, certaines amusantes, d'autres terrifiantes comme la Reine de Coeur, qui coupe la tête à tout le monde.

Analyse de l'oeuvre

S'il fallait choisir un film d'animation particulièrement bizarre dans le patrimoine des studios Disney, c'est un seul qui recevrait cette distinction : Alice au pays des merveilles. Librement inspiré des romans britanniques de Lewis Carol, le film est avant tout une histoire sans queue ni tête où il ne se passe jamais grand chose, et dans lequel chaque action ou événement déclenche invariablement des situations tout aussi incongrues. En bref, rien ne fait avancer le scénario qui se veut volontairement inexistant. Ce qui constitue donc à mon sens un gros défis pour faire l'analyse de Alice au pays des merveilles, que je n'ai jamais réussi à m'approprier et pour lequel j'ai eu depuis toujours un profond rejet. Pour autant, le film n'est pas irregardable en soit, il n'apporte en fait rien de particulier au spectateur si ce n'est de retenir les séquences les plus délirantes.

Alice au pays des merveilles possède une histoire pour le moins saugrenue. Descendu par la critique à l'époque de sa sortie, particulièrement auprès du public Britannique, ils jugèrent Walt Disney inapte de retranscrire l'oeuvre si particulière de Lewis Carroll. Par la suite, Walt Disney reconnu qu'il ne souhaitait pas réaliser ce long métrage, d'autant plus qu'il avait déjà réalisé une série intitulé "Alice Comedies" qui mêlaient animation et personnage réel. Mais poussé par ses collaborateurs, il se lança dans l'aventure. Walt déclara beaucoup plus tard que son film manquait de chaleur humaine "Il y a plein de figures étranges auxquelles il est difficile de s'attacher. Alice, elle-même, n'inspire pas la sympathie, toute blonde et jolie soit-elle". Certaines sources faisant même mention que Walt Disney méprisait au plus haut point le film, qui ne ressorti en salle qu'après sa mort. Par la même occasion, il deviendra le premier Grand Classique pour la première fois diffusé à la télévision.

Le qualificatif qui représente le mieux Alice au pays des merveilles est sans équivoque possible le délire. Que ce soit le délire narratif, le délire visuel ou le délire auditif, le spectateur sait dès le départ dans quoi il s'est embarqué. Hormis l'introduction du film, « soporifique » à souhait, Alice nous entraîne avec elle là où rien - absolument rien - n'a le moindre sens. Alice est elle-même dépourvu de véritable raison, elle n'est poussée que par une curiosité maladive qui va l'entraîner de plus en plus loin vers la démence jusqu'à ce qu'elle se ravise enfin (in extrémis avant de sombrer dans la folie pure), mais son trajet de retour vers la réalité est tout aussi semé d'embûches. Alice au pays des merveilles est ainsi avant toute chose un voyage onirique.

Cela se retrouve également dans l'univers visuel du film. A l'exception du personnage d'Alice, finalement attendrissant malgré ses innombrables défauts de personnalité, c'est une véritable jungle de personnages tous aussi bizarres les uns que les autres. Du lapin blanc porteur de montre au chien « brosse et balais », en passant par des huîtres capables de se mouvoir hors de l'eau avec une seule de leur coquille ou bien encore des cartes à jouer munies de têtes, bras et jambes, on ne sait plus du tout où donner de la tête, au risque de la perdre nous aussi forcément tranché sur ordre de la Reine. Et le pire de tout, c'est que l'on ne sait jamais si ces étranges personnages sont bons ou mauvais, amis ou ennemis. Il ne faut se fier à aucun d'entre eux. Difficile dès lors de s'attacher à eux, y compris Alice elle-même qui nous a entraîné avec elle dans ce fou périple.

Contrairement à Pinocchio, Bambi ou même Cendrillon, il est assez rare que l'arrière plan et les décors de Alice au pays des merveilles soient très fouillés. Ils ne servent que rarement l'histoire, et se contente généralement au mieux de simplement servir de mise en situation. Il arrive d'ailleurs fréquemment que les décors ne fassent que le minimum nécessaire, jusqu'à parfois être pratiquement vides. Alice au pays des merveilles s'en sort bien mieux sur la partie musicale. Sans être des classiques indémodables, certaines chansons deviennent de véritables comptines qui s'assimilent en quelques secondes. On les retient d'ailleurs quasiment toutes dès le film terminé, à commencer par le célèbre « Joyeux non anniversaire » ou l'agréable « Matin de mai fleuri ».

Alice au pays des merveilles est un film psychédélique, servi par une histoire insensée et aux propos surréalistes. Le film ne peut donc attirer que de la méprise ou du ravissement selon que l'on l'aime ou non. Vous trouverez en effet rarement quelqu'un qui n'a pas un avis tranché de Alice au pays des merveilles, dans un sens comme dans l'autre. A titre personnel, c'est avant tout une indifférence totale que j'ai envers lui, après l'avoir vu une fois, je ne le regarde jamais à nouveau de ma propre initiative. Pour autant, cela ne me dérange pas plus que ça de le revoir à nouveau, même si je sais qu'il ne me conviendra jamais. Alice au pays des merveilles à ses adeptes et ses détracteurs, et la seule façon pour vous de savoir dans quel camp vous vous rangez, c'est de le visionner. A vous donc de vous forger votre propre opinion.

Un petit mot en guise de conclusion : dans la langue de molière, Alice au pays des merveilles a connu deux doublages. Le premier a été utilisé exclusivement au cinéma en 1951, et il n'a malheureusement jamais été proposé au complet dans le commerce ou à la location depuis. La version actuelle nous arrive tout droit de l'année 1974 lorsque le film est retourné en salle. Il a ensuite été proposé à la vente de 1981 à 1996. A partir de cette date, plusieurs versions vont dès lors se côtoyer dont un étonnant mixage de la chanson « Peignons les roses en rouge » dans sa version 1951 inclus dans la version de 1974. Ce mélange hétéroclite était dû à une détérioration du master français originel (d'après une information officielle de Disney France), mais il n'est désormais plus qu'un mauvais souvenir puisqu'il n'est plus présent sur le Blu-Ray. On relèvera également que depuis 2005, le film a finalement rejoint la liste des films soumis au moratoire avec des sorties en quantité limitée et espacées dans le temps, alors qu'il avait été autrefois disponible dans le commerce sans discontinuer pendant plus de trente ans.

Olivier J.H. Kosinski - 27 janvier 2012

Bande annonce

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Voxographie Francophone

1er Doublage (France - 1951)
Exploité uniquement cette année là

Alice : Marie-Claire Marty

Le Chat Tigre : Yves Furet

Le Chapelier Fou : Marcel Carpentier

La Reine de Coeur : Germaine Kerjean

Monsieur Lapin : Paul Villé

La soeur d'Alice : Gilberte Aubry

La Rose : Jacqueline Morane

Le trio de cartes : Les Frères Jacques (Chant)

Divers :

- Jean Brochard

- Jacques Bodoin

2e Doublage (France - 1975)
Version exploitée partout depuis

Alice : Séverine Morisot (Dialogues)

Alice : Victoria Germain (Chant)

Le Chat de Chester : Roger Carel

Le Chapelier Toqué : Jacques Ciron

Le Lièvre de Mars : Claude Rollet

La Chenille : Philippe Dumat

La Reine de Coeur : Paule Emanuèle

Le Roi de Coeur : Teddy Bilis

Tweedledee : Jacques Balutin

Tweedledum : Albert Augier

Le morse : André Valmy

Le charpentier : Gérard Hernandez

Le lapin blanc : Guy Piérauld

Dodo : Jean-Henri Chambois

La soeur d'Alice : Evelyne Selena

La poignée de porte : Georges Atlas

Bill le lézard : Francis Lax

L'oiseau apeuré : Lita Recio

La Rose : Paula Dehelly

Le loir : Linette Lemercier

L'aigle : Francis Lax

La tulipe jaune : Claire Guibert

Bouton : Linette Lemercier

Violette : Lisette Lemaire

Iris : Gisèle Preville

Marguerite : Eleonore Hirt

L'As : Serge Lhorca

Le Deux : Pierre Leproux

Le Trois : Teddy Bilis

Le trio de cartes :

- Michel Barouille

- Jean Cussac

- Jean Stout

Les huîtres et fleurs :

- Linette Lemercier

- Sylviane Margollet

- Sylvie Feit

- Claude Chantal

- Lisette Lemaire

Soliste : Danielle Licari

Sources :
Dans l'ombre des studios

2.5