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Poster (Québec) ~ 25 novembre 2015
Poster (France) ~ 25 novembre 2015
Poster (France) ~ 25 novembre 2015
Poster (France) ~ 25 novembre 2015
Poster Teaser (France) ~ Juin 2015
Poster Teaser (Québec) ~ 2015

Pixar Animation Studios
Le voyage d'Arlo

Le bon dinosaure

Le long métrage est sorti simultanément en France et au Québec le 25 novembre 2015. Initialement annoncé pour une sortie en salle durant l'été 2014, le film a finalement été repoussé pour permettre à Peter Sohn, le nouveau réalisateur depuis 2013, de pouvoir boucler le film.

L'intrigue

Que serait-il arrivé si l'astéroïde qui a complètement changé le cours de la vie sur Terre avait dévié de sa trajectoire et que les énormes dinosaures ne s'étaient pas éteints ? Cette histoire nous entraîne dans un voyage épique dans un monde de dinosaures, où Arlo l'apatosaure développe une amitié invraisemblable avec un humain. Alors qu'il traverse ensemble un territoire rude et mystérieux, Arlo apprend à affronter ses peurs et à découvrir ce dont il est capable...

Analyse de l'oeuvre

C'était une triple première pour cette séance de Le voyage d'Arlo. Premièrement, c'était de découvrir la même année à quelques mois d'intervalle deux longs métrages d'animation du studio Pixar ! Dans une salle de cinéma, je précise. C'était déjà arrivé quelques fois pour Disney, mais c'était inédit pour Pixar jusqu'à présent où il y avait en moyenne un an d'intervalle entre leurs films respectifs. Deuxièmement, c'est la première fois que j'assistais à une avant-première publique où la salle était pleine à craquer. A tel point que la séance a du être repoussée d'une demi-heure histoire de faire en sorte que tout un chacun puisse trouver sa place dans la salle. Je n'ai jamais connu une telle affluence pour une avant-première depuis... pfff... Titanic il me semble. Était-ce à cause de la perte de vingt degrés de température ces deux derniers jours ou l'effet waouh de Jurassic World qui a provoqué cette affluence ? Je ne saurais le dire. Troisièmement, c'était aussi la première fois qu'un cinéma d'une petite ville de province (ce n'était pas à Montpellier) organisait des festivités spécialement à l'attention du jeune public. On est pas chez Disney, on a certes pas eu droit au véritable Arlo, mais nous avons eu droit, juste avant le film, à un petit spectacle avec un animateur costumé en dinosaure en partenariat avec une boutique de la ville qui a follement amusé les plus jeunes et le public dans l'ensemble ! Bref, il n'y a pas forcément besoin d'être invité à une projection presse pour avoir aussi droit à des bonus de privilégiés ! Une initiative à saluer.

Toujours est-il que la séance a commencé avec une certaine euphorie dans la salle, ce qui a peut-être causé chez moi un léger malaise devant Le voyage d'Arlo. Parce que plus le film avance, moins celui-ci cherche à innover. Le concept de départ était pourtant une ingénieuse idée : que se serait-il passé s'il y a 65 millions d'année l'astéroïde n'avait pas frappé la terre, conduisant à la disparition des dinosaures. Malheureusement, ce synopsis ne sert que de subterfuge à simplement inverser une histoire éculée, mainte fois portée à l'écran jusqu'à ce film. Si je n'ai certainement jamais été un fan assidu de Pixar, il y avait quand même une chose que je lui avais toujours concédé : c'était sa témérité à toute épreuve de porter à l'écran des histoires toujours plus inventives les unes que les autres. Et même lorsqu'ils utilisaient un concept déjà abordé par le passé, le studio réussissait toujours à réinventer la recette originale pour en faire quelque chose d'intéressant. Ici, pour la toute première fois, le studio Pixar s'est contenté de faire du neuf avec du vieux, mélangeant des idées défraîchies sans se les réapproprier ni les réinterpréter. Pire, il transpose des scènes de films cultes quasiment à l'identique. Au final, on passe son temps à remarquer des similitudes avec Les Pierrafeu, Le petit dinosaure et la vallée des merveilles, Le Roi Lion, Les Croods, Jurassic Park III ou encore L'âge de glace 3 pour ne citer que les plus évidents d'entre eux, la liste des emprunts étant encore trop longue pour tous les passer en revue. Bout à bout, ces éléments piochés ça et là dans l'univers de la fiction (cinéma, littérature et télévision) conduisent petit à petit à un constat : Le voyage d'Arlo est un voyage magnifique, mais terriblement vide de contenu.

Cela ne signifie pas que le film est mauvais, je vous rassure, on est très loin de passer un désagréable moment devant Le voyage d'Arlo. L'histoire tient parfaitement la route, les personnages sont terriblement attachants, plus particulièrement le duo formé à l'écran par Arlo et Spot. La sempiternelle histoire entre un jeune enfant et une créature mystérieuse a toujours été touchante, que les rôles aient été inversés ou non (Le voyage d'Arlo n'innove pas du tout sur ce point, on peut par exemple citer Planète 51 où l'homme était déjà une créature étrangère). Passé la longue introduction présentant le contexte et les personnages, le reste du film suit l'unique fil conducteur de l'intrigue : rentrer sain et sauf à la maison. Cela offre au film l'occasion de multiplier les rencontres les plus improbables, les plus surprenantes, les plus effrayantes mais les plus amusantes du récit. Le long métrage fait la part belle aux dinosaures, dans des situations à la fois ubuesques, improbables et convaincantes, ce qui réjouira sans nul doute les amateurs du genre. Avec Le voyage d'Arlo, le studio Pixar propose également un univers visuel sans pareille. Malgré tout, les décors sont à tel point hyperréalistes que cela crée vite un fort décalage avec les personnages. Hautes montagnes, vastes plaines, rivière sinueuse, déferlement des éléments (dont une impressionnante inondation qui donnera des sueurs froides à qui en a connu dans sa vie), tout respire la crédibilité et l'authenticité. Tout le contraire des personnages, ancrés dans un univers typiquement animé, accentuant le fait de voir des jouets de plastique évoluer dans un faux monde réel. Cela dégage alors une volonté mercantile évidente que Pixar avait jusque là plus ou moins réussit à diluer dans ses films précédents.

Concernant la bande originale, Mychael et Jeff Danna composent des sonorités hétéroclites finalement assez proches du road movie. Ce n'est pas désagréable dans l'ensemble, cela convient même plutôt bien, même si je regrette une évidente absence de prise de risque. Je regrette aussi que certaines musiques semblent avoir été empruntées à la bande originale de Cars - Quatre roues composée par Randy Newman comme si les emprunts scénaristiques n'étaient déjà pas suffisant sur le film. Concernant les versions francophones, Le voyage d'Arlo a été l'occasion pour Disney France d'organiser à nouveau un vaste casting pour choisir la voix d'Arlo. Si cette méthode est relativement courante en France (on se souvient de Nathalie Fauran pour La petite sirène 2 et de Anna Ramade pour La fée clochette), Disney France a décidé d'élargir pour la première fois cette initiative au Québec. Je rappelle, pour ceux qui l'ignorent, que c'est la société Disney Characters Voice France qui veille sur toutes les versions francophones des films même si, bien entendu, c'est bien c'est un studio québécois qui s'occupe des versions canadiennes. Pour la version française, c'est donc le jeune Jean-Baptiste Charles qui s'occupe de la version française d'Arlo, tandis que pour la version québécoise, il s'agit de Sohaib Hadj-Moussa. Nous aurons l'occasion de revenir sur leurs performances respectives lors d'un prochain comparatif doublage après la sortie vidéo des deux versions.

Au final, le voyage d'Arlo retombe à mes yeux dans la moyenne habituelle des films du studio Pixar. Mon affinité avec Pixar n'aura donc pas longtemps duré depuis le merveilleux Rebelle. Une fois le film visionné, je n'éprouve pas la moindre envie de retourner le voir dans l'immédiat, préférant même toute de suite revenir en arrière. Par Vice-versa notamment qui vient de sortir récemment en vidéo, qui me laissait totalement de glace sur les deux premiers tiers du métrage, mais me chamboule toujours autant durant son magnifique final. Je n'ai donc tout simplement point ressenti d'effet waouh avec Le voyage d'Arlo, qui ressemble surtout à une aventure sans but, si ce n'est de développer une forte amitié, à travers le vaste monde. Que cela nous vous empêche pas de vivre cette expérience par vous-même, vous ressortirez probablement de la salle avec un sentiment différent. Particulièrement si vous y entrez en ayant d'abord englouti quelques fruits fermentés, cela pimentera votre expérience autant que Spot et Arlo !

Olivier J.H. Kosinski - 23 novembre 2015

Bande annonce

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Voxographie Francophone

Doublage (Québec - 2015)

Arlo : Sohaib Hadj-Moussa

Nash : Marc St-Martin

Blizzard : Sylvain Hétu

Butch : doubleur français

Déluge : Geneviève Désilets

Maman : Marika Lhoumeau

Libby : Alice Déry

Ramsey : Rachel Graton

Buck : Philippe Vanasse-Paquet

Le collectionneur : Frédéric Desager

Papa : Bruno Marcil

Coup de tonnerre : Renaud Paradis

Doublage (France - 2015)

Arlo : Jean-Baptiste Charles

Le collectionneur : Eric Cantona

Papa : Xavier Fagnon

Maman : Olivia Bonamy

Libby bébé : Antonia Boisson

Buck bébé : Mathys Thuilier

Arlo bébé : Simon Faliu

Buck : Victor Quilichini

Spot : Jack Bright

Coup de Tonnerre : Guillaume Lebon

Deluge : Chantal Baroin

Tornade : Chantal Baroin

Blizzard : Sébastien Desjours

Nash : Donald Reignoux

Ramsey : Edwige Lemoine

Butch : Richard Darbois

Bubba : Adrien Antoine

Lurleane : Brigitte Virtudes

Pervis : David Kruger

Earl : Boris Rehlinger

Libby : Clara Quilichini

Ptérodactyle 1 : Jérémy Prévost

Ptérodactyle 2 : Laurent Morteau

Sources :
Doublage au Québec
Forum Doublage France

2.5