

Le petit dinosaure XIV - L'expédition héroïque
Petit-Pied, le dinosaure - La quête des braves
Quelques informations
Ce quatorzième long métrage de la saga est le premier à avoir été produit après l'arrêt de l'exploitation de la franchise durant huit ans. Comme son prédécesseur, il est cependant totalement dépourvu de la moindre numérotation dans son titre. La quête des braves sort directement en DVD et en version dématérialisée le 2 février 2016 au Québec, et L'expédition héroïque le 5 avril 2016 en France. Il s'agit du premier film bénéficiant d'un doublage au Québec.
Dans la version originale, les voix des personnages ont pour la plupart été changées. C'est également le cas de la version française, où aucun des comédiens, qui avaient, pour certains, participés à la saga pendant 13 années consécutives, n'est finalement présent dans ce film. De fait de la création d'un doublage québécoise inédit, il n'y a donc pas non plus la moindre continuité vocale au Québec. A noter toutefois que l'adaption francophone est ici plus fidèle dans ses formulations qu'elle ne l'était dans la série télévisée.

Résumé
C'est aujourd'hui une journée très importante, où la horde des dinosaures migrateurs fait sa traditionnelle escale dans la Grance Vallée. Petit-Pied est particulièrement heureux de pouvoir revoir une nouvelle fois Bron. Mais une fois tout le troupeau rassemblé, il ne parvient pas à trouver son père parmi eux. Bras-Sauvage, un dinosaure inconnu et très froussard, lui révèle alors que Bron lui a sauvé sa vie mais au détriment de la sienne. Petit-Pied, refusant de croire à la disparition de son père, se met en tête de lui porter secours...

Analyse de l'oeuvre 225Olivier J.H. Kosinski
(Dans l'épisode précédent... Et maintenant la fin) L'année 2008 fut particulièrement riche en émotions. D'un côté, il y avait ceux qui extériorisaient un long et profond soupir de soulagement, de l'autre, il y avait ceux qui réalisaient qu'ils ne reverraient peut être plus jamais Petit-Pied et sa bande dans de nouvelles aventures inédites. Une chose était tout de même certaine, Universal venait de décider de faire une pause avec la franchise. Il faut aussi accorder au studio que le flop, presque historique en 14 ans, du 13e film de la saga y était sans nul doute pour quelque chose. Durant six longues années, on n'entendit plus du tout parler de la franchise, qui semblait alors plus ou moins morte et enterrée. Du moins jusqu'en novembre 2014 où Universal publia son bilan financier annuel ainsi que le prévisionnel pour 2015.
Quelque part au milieu des multiples lignes financières qui n'intéressaient que les comptables et les actionnaires, une petite mention concernant un nouveau produit audiovisuel basé sur la franchise du petit dinosaure retint l'attention des fans. Cette information concrétisait soudain des allégations, tenues peu de temps auparavant par Felix Avitia, que personne ne prenaient en considération jusque là, alors qu'il soutenait être en train de doubler Petit-Pied dans la version originale. Malgré le petit effet de buzz, Universal reste totalement silencieux jusqu'en juillet 2015 où est dévoilé la première bande-annonce ainsi que le titre final du film. L'expédition héroïque met finalement près de deux ans à voir le jour. Le nouveau long métrage rompt d'ailleurs la tradition en ne sortant pas autour de la fête de Noël, comme cela avait plus ou moins toujours été le cas pour ses douze prédécesseurs.
A la fois proche et différente, cette quatorzième itération d'une très longue saga vidéo fait obligatoirement tiquer les spectateurs. L'expédition héroïque est en effet un long métrage qui détonne particulièrement par rapport à ses ainés. D'un côté, et cela même si les personnages ont été absent pendant huit ans, on est particulièrement surpris de retrouver leurs personnalité globalement intacte. Hormis quelques ajustements un peu plus moderne, L'expédition héroïque tient en effet totalement compte de tout ce que la saga avait apporté, y compris dans la série animée. D'un autre côté, on ressent d'un bout à l'autre du film que celui-ci n'a pas été dirigé, ni même animé ou sonorisé, par les mêmes personnes qu'auparavant. Ce long métrage est d'ailleurs le seul à piocher autant de bruitages sonores à la saga Jurassic Park et non dans le passif de la franchise.
Ici et là, alors qu'on pense retrouver les mêmes personnages à l'écran, ces derniers commettent d'étranges actions qu'ils ne se seraient pas permis avant, se révèlent soudain plus audacieux ou au contraire plus peureux. A cela s'ajoute quelques étonnantes maladresses et incohérences d'animation, notamment dans la façon de se mouvoir des dinosaures. Par exemple, Don Bluth avait plus ou moins établi dans son film que les diplodocus se mouvait selon une certaine forme d'amble pas totalement synchrone (si vous ne connaissez pas l'expression, cela signifie qu'un animal déplace alternativement ses deux pattes droites simultanément puis gauches pour se déplacer). Cette démarche très particulière avait été totalement conservée dans toute la saga, que ce soit pour Petit-Pied, Grand-Mère, Grand-Père ou même Bron. Curieusement, ce n'est plus du tout le cas dans L'expédition héroïque où les diplodocus se déplacent désormais en amble parfaitement synchrone. Ce qui rend les personnages étrangement patauds, alors qu'ils ne l'étaient pas avant.
Pour son scénario, L'expédition héroïque fait dans le très classique. Le long métrage se rapproche globalement d'un épisode de la série télévisée qui aurait été artificiellement étiré, bien plus que d'un vrai long métrage dont il souffre obligatoirement de la comparaison, en particulier par rapport au douzième qui reste toujours le meilleur opus. Mais il réussit, sans aucune difficulté, à se révéler très nettement au dessus du catastrophique treizième volet. En même temps, arriver à faire pire que celui-ci aurait été un exploit des plus audacieux ! L'histoire de ce film propose à nouveau d'éloigner les jeunes dinosaures au-delà de la Grande Vallée, pour leur faire accomplir une nouvelle quête. Celle-ci se résumant tout simplement à retrouver Bron, le père de Petit-Pied, égaré quelque part à proximité d'un volcan. C'est d'ailleurs là où le bas blesse dans L'expédition héroïque. Si le récit se révèle plutôt habilement écrit, il adopte le parti-pris que tout en chacun apprécie Bron. Sauf que, justement, ce n'est pas le cas de tous, qui voit en lui, depuis le dixième film, une grave et profonde trahison dans la mythologie du petit dinosaure. Les enfants cependant ne devraient guère prêter attention à cette problématique, puisque le long métrage s'avère plutôt épique si l'on essaie de se placer à leur niveau.
Mais il ne faut pas négliger un seul instant que L'expédition héroïque est une sorte de réminiscence du passé. Une oeuvre à forte tendance nostalgique, qui tente de ramener à la vie une saga éteinte plusieurs années auparavant, sans jamais une fois prendre le moindre risque. Cela a un goût proche des aventures de Petit-Pied et sa bande, ça a une odeur plutôt semblable, on retrouve des chansons dans le thème, pas trop mauvaises dans l'ensemble qui plus est, une qualité d'animation un cran au dessus des films précédents malgré ses quelques maladresses, mais la saveur de l'ensemble n'est réellement plus du tout la même qu'avant. Pourquoi ? Parce que, huit ans durant, la recette originale s'est perdue et qu'entre-temps cette tentative de recréation de cette recette sans les ingrédients originaux s'avère caduque. A cela s'ajoute le fait que l'esprit du film ne correspond plus vraiment aux attentes de la nouvelle génération d'enfants.
Il en résulte un L'expédition héroïque passablement dispensable qui n'apporte, ni ne retire, rien de palpitant à l'ensemble de la saga. Pour ceux qui attendait une vrai conclusion aux aventures de Petit-Pied, Cera, Beckie, Petrie et Pointu, produites par Universal, ce quatorzième long métrage gardera donc toujours cette saveur très amère d'un souvenir qu'on aurait préféré oublier. Fin de l'exposé ! Quoi que, voici encore un dernier bonus.
Social eXpérience

Social eXperience
Depuis le 27 juillet 2016, la CNIL a imposé à tous les sites francophones de recueillir le consentement des utilisateurs avant toute installation de cookies, qu'ils soient propres aux sites ou installés par des services tiers (par exemple Youtube, Facebook, Twitter...) même si on n'a aucun contrôle sur eux. Pour cela, une bannière disgracieuse doit donc obligatoirement être imposée aux visiteurs jusqu'à ce que celui-ci autorise l'installation de ces cookies.
Afin d'être conforme à cette réglementation et pour vous éviter l'imposition d'une de ces affreuses bannières en permanence sur LesGrandsClassiques.fr, j'ai décidé, au contraire, d'éradiquer tous les cookies présent sur le site. Cependant, les cookies ont effectivement leur utilité, car ils permettent d'enrichir l'interactivité ! Ainsi est né Social eXperience, que je ne vous impose pas, et qui est donc désactivé par défaut.
En activant l'option facultative Social eXperience, vous acceptez que les cookies "eXperience" et "Catalogue" soient installés afin de bénéficier d'une eXperience enrichie sur LesGrandsClassiques.fr et être conforme avec la CNIL. A noter qu'aucune donnée personnelle n'est recueillie via ces deux cookies.
J'ai compris, j'active Social eXperience !
Non merci, je ne suis pas intéressé !
Astuce à retenir : Si vous n'êtes pas satisfait, ou que l'option ne vous convient finalement plus, vous pouvez à tout moment désactiver Social eXperience et supprimer les cookies installés à n'importe quel moment en cliquant simplement sur le bouton
Récentes parutions


Social eXperience
Depuis le 27 juillet 2016, la CNIL a imposé à tous les sites francophones de recueillir le consentement des utilisateurs avant toute installation de cookies, qu'ils soient propres aux sites ou installés par des services tiers (par exemple Youtube, Facebook, Twitter...) même si on n'a aucun contrôle sur eux. Pour cela, une bannière disgracieuse doit donc obligatoirement être imposée aux visiteurs jusqu'à ce que celui-ci autorise l'installation de ces cookies.
Afin d'être conforme à cette réglementation et pour vous éviter l'imposition d'une de ces affreuses bannières en permanence sur LesGrandsClassiques.fr, j'ai décidé, au contraire, d'éradiquer tous les cookies présent sur le site. Cependant, les cookies ont effectivement leur utilité, car ils permettent d'enrichir l'interactivité ! Ainsi est né Social eXperience, que je ne vous impose pas, et qui est donc désactivé par défaut.
En activant l'option facultative Social eXperience, vous acceptez que les cookies "eXperience" et "Catalogue" soient installés afin de bénéficier d'une eXperience enrichie sur LesGrandsClassiques.fr et être conforme avec la CNIL. A noter qu'aucune donnée personnelle n'est recueillie via ces deux cookies.
J'ai compris, j'active Social eXperience !
Non merci, je ne suis pas intéressé !
Astuce à retenir : Si vous n'êtes pas satisfait, ou que l'option ne vous convient finalement plus, vous pouvez à tout moment désactiver Social eXperience et supprimer les cookies installés à n'importe quel moment en cliquant simplement sur le bouton

Voxographie sélective
Doublage québécois d'origine (2016)
Petit Pied : Valérie Gagné 1
Cera : Ludivine Reding 1
Ducky : Annie Girard 1
Petrie : Hugolin Chevrette 1
Spike : Marc St-Martin 1
Père de Cera : Denis Roy 1
Bron : Marc-André Bélanger 1
Grandpère de Petit-Pied : Denis Mercier 1
Grand-Mère de Petit-Pied : Lisette Dufour 1
Wild Arms : Maël Davan-Soulas 1
Ruby : Marguerite D'Amour 1
Chomper : Louis-Julien Durso 1
Narrateur : Vincent Davy 1
Doublage français d'origine (2016)
Petit Pied : Fily Keita 2
Cera : Camille Donda 2
Petrie : Olivier Podesta 2
Beckie : Marie-Charlotte Leclaire 2
Bron : Paul Borne 2
Ruby : Lilia Aragones 2
Gobeur : Lilia Aragones 2
Etta : Barbara Beretta 2
Bras-Sauvage : Benjamin Bollen 2
Grand Mère Longcou : Véronique Augereau 2
Grand Père Longcou : Michel Bedetti 2
Narrateur : Benoit Allemane 2
