Dragons 2 est sorti en salle le 13 juin 2014 au Québec et 02 juillet 2014 en France. Le film bénéficie d'une version française et d'une version québécoise. Chris Sanders (à qui l'on doit Lilo & Stitch pour Disney) a toujours souhaité faire de Dragons une trilogie car il a toujours affirmé avoir tellement de choses à raconter qu'un unique film ne suffisait pas. Pour autant, Chris Sanders occupé par ailleurs, n'est que producteur exécutif sur Dragons 2, confiant la tâche de la réalisation à Dean DeBlois qui occupait déjà ce poste en binôme avec lui pour le premier film.
Cinq ans après que la vie des Vikings a été complètement bouleversée, la cité de Beurk vie en parfaite harmonie avec les dragons. Alors qu'Astrid et le reste du groupe se défient l'un l'autre dans un tout nouveau sport préféré des habitants de l'île, Harold et Krokmou explorent de nouveaux territoires qui ne sont pas inscrits sur les cartes. Mais l'une de leurs aventures les amène à découvrir des chasseurs de dragons et un mystérieux dragonier. Dès lors les deux amis se retrouvent au centre d'une bataille pour la paix.
Que dire, non vraiment, que dire ? Un grand classique ? Un monument ? Nan, c'est pas suffisant, hurlons au chef d'oeuvre dès le début de cette analyse !! Circulez, il n'y a plus rien à dire, plus rien je vous dis ! Sérieusement, si vous poursuivez la lecture, vous remarquerez forcément que je n'irais que dans un seul sens !! Des défauts ? Il n'y en a pas ! Des temps morts ? Encore moins ! Des ratés ? Ça suffit maintenant, je vous dit que Dragons 2 est une pure merveille, l'aboutissement de ces cinq ans d'absence de Harold et Krokmou à l'écran. C'est même encore mieux d'aller voir ce film d'un oeil neuf, puisque je n'avais pas eu l'occasion de regarder une seule bande annonce de ce long métrage. J'ai donc pratiquement tout découvert dans la salle. De surprise en trouvaille, du rire aux larmes, de l'aventure à la passion, Dreamworks livre sans le moindre doute la meilleure suite jamais imaginée pour un déjà précédent chef d'oeuvre. Attendez, non, c'est mieux que ça, Dreamworks nous livre une suite qui surclasse son aîné dans tous les domaines possibles et inimaginables. Seule la saga Toy Story avait jusqu'ici réussit cette improbable exploit !
C'est dramatique, je ne sais que dire de plus pour partager l'immense joie d'avoir pu découvrir Dragons 2, et surtout pour exprimer comment ce long métrage m'a littéralement transporté. Du coup, j'ai pratiquement eu une grosse panne sèche face à la feuille blanche... Il faut dire que le film remet en scène absolument tous les personnages cinq ans après les avoir quitté, et de les voir utilisés de manière irréprochable, s'en est renversant. Tous les vikings ont changé, ils ont évolué et ont appris à vivre en harmonie avec les dragons. Enfin, tous... excepté Harold. Malgré l'héroïsme dont il a fait preuve il y a cinq ans, celui-ci se cherche toujours une identité. Malgré tout ce qu'il a accomplit jusque là, il reste systématiquement à l'écart des autres. Tandis que la plupart de ses amis vaquent à d'importants tournois, lui préfère parcourir le monde et repousser de plus en plus loin ses limites. Jusqu'à ce que deux événement imprévus finissent par changer la donne. D'abord, sa rencontre avec sa mère, disparue depuis son enfance, va être décisive pour lui. Ensuite, sa découverte d'une sombre menace sur le point d'anéantir les vikings va complètement chambouler sa perception du monde qui l'entoure. Dès lors, vont alors se relier son passé, son présent et, surtout, son avenir. C'est l'heure du choix pour Harold.
Dragons 2 réussit également le tour de force d'être une suite qui se suffit à elle-même. Certes, connaître au préalable Dragons vous donnera un avantage certains face aux multitudes de références subtiles dissimilé un peu partout, mais un spectateur découvrant pour la première fois les aventures de Harold et Krokmou via ce film ne sera pas pour autant dépaysé. Reconnaissons que le récit bénéficie d'une rare qualité d'écrire. Il n'y a en effet pas le moindre petit déséquilibre à pointer du doigt (contrairement à un autre film que je ne citerai pas, suivez mes yeux du regard). Une fois le film achevé, on est totalement ébahit d'avoir tenu plus d'une heure quarante sans jamais sourciller, façon de parler bien sûr. Dragons 2 nous attrape et ne nous lâche plus. Cette fascination en est même difficile à retranscrire par écrit. Le film sait se montrer généreux sans se révéler une seule fois désastreux. Il alterne entre aventure, palpitation, frayeur, franche rigolade et va jusqu'à surpasser en apothéose tous les sentiments que l'on avait déjà ressenti dans le premier volet.
Visuellement, Dragons 2 nous met une grosse claque en pleine figure. Parce que les cinq années depuis le premier Dragons ont été utilisé à bon escient. A de nombreuses reprises, lorsque le récit le nécessite, Dreamworks nous offre ainsi de purs moments de contemplation. La gravité et la maturité du scénario le nécessitent pour évacuer la tension quasi-constante qui sert de fil rouge au récit. A ces moments, brefs mais renversants, nous somme transporté dans la magnificence des terres du nord. Dragons 2 s'offre parfois même de beaux moments de fantaisie. Tandis que lorsque la menace gronde, le film retrace les moments de bravoures avec maestria. On ne sait même plus où porter notre regard tant l'écran fourmille de milliers de dragons et d'humains ! L'univers visuel du film ne fait heureusement pas cavalier seul, car l'ambiance sonore l'égale elle-aussi tout du long. La bande originale accompagne sans défaut aucun le long métrage. De cette astucieuse combinaison visuel/auditif s'ajoute des dialogues constructifs et une mise en scène remarquable. Bref, du grand art.
Vous l'aurez donc compris, et ce dès le premier paragraphe de cette analyse, Dragons 2 est à ce jour une nouvelle merveille conçu par le studio Dreamworks, définitivement dans sa belle époque de maturation. Sublime, merveilleux, mélodieux, sensible, contemplatif, fantastique, ingénieux, harmonieux, ce long métrage est réellement tout cela à la fois. Avec Dragons 2, Dreamworks dépasse la seule bulle du cinéma d'animation pour nous offrir un formidable chef d'oeuvre ! Voilà, tout est dit.
Olivier J.H. Kosinski - 27 juin 2014
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05 novembre 2014
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Doublage (Québec - 2014)
Harold : Xavier Dolan
Astrid : Geneviève Déry
Stoick : Sylvain Hétu
Geuflor : Carl Béchard
Morvik : Olivier Visentin
Bâtonnet : Sébastien Reding
Kranedur : Marie-Ève Soulard La Ferrière
Kognedur : Laurent-Christophe De Ruelle
Valka : Anne Dorval
Eret : Frédéric Paquet
Drago : Pierre Auger
Doublage (France - 2014)
Harold : Donald Reignoux
Stoïck : Emmanuel Jacomy
Gueulfor : Julien Kramer
Varek : Nathanel Alimi
Kognedur : Émilie Rault
Rustik le morveux : Arthur Pestel
Astrid : Florine Orphelin
Kranedur : Pascal Grull
Eret : Jim Redler
Valka : Isabelle Gardien
Drago : Frantz Confiac
Sources :
Doublage au Québec
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