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Dreamworks Animation SKG
Dragons

Dragons est sorti en salle le 26 mars 2010 au Québec et le 31 mars 2010 en France. Le film bénéficie d'ailleurs d'une version québécoise. En raison de sa popularité, Dreamworks lui a d'ailleurs consacré trois suites directes (Harold et la légende du Pikpoketos, Le cadeau de la furie nocturne et Le livre des dragons) avant de lui offrir également une série télévisée, ainsi qu'un second long métrage prévue en 2015.

L'intrigue

Harold est un jeune viking qui refuse la tradition. Un jour, il se lie d'amitié avec l'un de ses plus grands ennemis : le féroce dragon surnommée la furie nocturne. Ces deux héros improbables vont devoir se battre ensemble pour sauver leurs deux mondes...

Analyse de l'oeuvre

Quelque chose s'est brisé, quelque chose a changé, quelque chose a été révolutionné. Une chose est certaine, Dreamworks a amorcé sa période de maturité à partir de 2008. Un vent de changement bénéfique a soufflé, apportant enfin au studio ce que l'on avait perdu de lui depuis la disparition de ses films 2D : des films intemporels, sensibles et agréables. L'âge de raison est enfin passé, le jeune studio en a terminé avec sa vulgarité, et ceci aux alentours d'un certain Kung Fu Panda. Et la consécration est arrivé à point nommé avec un magnifique Dragons que l'on espérait plus. Dreamworks venait enfin d'entrer dans la cour des grands, il était largement temps ! Car Dean DeBlois et Chris Sanders livrent ici la première oeuvre émotionnelle majeure de ce studio d'animation, un sommet encore aujourd'hui inégalé. Dragons est l'oeuvre de l'excellence,  rien que ça ! A la sortie de ce film, Dreamworks mettait enfin clairement au taquet Disney et Pixar, une ambition autrefois démesurée qu'avait adopté le studio sans jamais y être arrivée jusqu'alors.

Rien ne laissait pourtant supposer une telle qualité lorsque Dragons fut dévoilé. Encore moins s'il on a l'idée de comparer le scénario du film à des oeuvres majeures qui l'ont précédé, semblant dès lors qu'une simple copie carbonne. C'est surtout et avant toute chose la relation qui naît entre Harold et la furie nocturne qui fait toute la force du récit. Sensible, naturelle, progressive tout au long du métrage, une étroite et sincère compassion va lier irrémédiablement les spectateurs à cette relation d'amitié naissante. Car le film va mettre en lumière un sentiment jusqu'ici jamais vu dans un long métrage du studio d'animation : le remords. Harold est en effet déchiré entre le fait de devenir un véritable vikings sans aucune pitié pour les dragons, et sont incapacité à pouvoir réellement passer à l'acte. Sa rencontre avec le dragon le plus redouté par les siens va complètement changer la perception de ce qu'il compte être dans la vie. Et plus il va apprendre à connaître ce dangereux dragon, plus il va remettre en cause tout ce qu'il croyait acquis sur eux jusqu'ici.

Dragons fait la place belle à la furie nocturne, qu'Harold finira pas baptiser Krokmou. Celui-ci est animé avec un soin inattendu, rendant sa personnalité à la fois repoussante mais attachante. Krokmou rappelle d'ailleurs furieusement un certain Stitch, qui a autrefois certainement servit de brouillon aux duo de réalisateurs ayant réalisé Lilo & Stitch pour Disney. Car Krokmou et Stitch partagent quasiment la même âme, permettant de se rendre immédiatement attachants l'un comme l'autre. Krokmou dépasse pourtant Stitch (ce qui semblait improbable sur le papier) car il livre une richesse d'interprétation avec Harold beaucoup plus poussée que Stitch envers Lilo. Les nombreuses rencontres entre Harold et Krokmou sont de vrais bijoux d'intelligence et de sensiblerie. Osons même dire que ces scènes sont emplies d'une poésie rare, inédite dans un long métrage d'animation produit par Dreamworks.

Dragons n'oublie pas de faire aussi dans le spectaculaire, en contrebalançant des scènes relativement posées par des scènes palpitantes. C'est notamment le cas de l'apprentissage pour devenir un véritable Vikings, où les jeunes recrues doivent faire face à des dragons belliqueux dans une arène close. C'est d'ailleurs là que Harold va révéler tout son potentiel jusqu'ici caché, mais c'est également à cette occasion que de premiers soupçons vont planer sur ces exploits. Astrid, jusqu'ici la meilleure en tout, va finir par trouver le pot aux roses et mettre Harold face à un choix à faire. Le dernier tiers du film, dont j'éviterai de vous gâcher la surprise, sera alors une véritable apothéose d'un mince fil rouge qui se dessinait tout au long de Dragons. Jusqu'à son final très surprenant dans un film d'animation.

Sans être foncièrement révolutionnaire dans le genre, Dragons constitue aujourd'hui le tournant majeur pour le studio Dreamworks qui accède enfin à la maturité. Après 16 films en seulement 12 années, avouons qu'il était vraiment plus que temps. La période vulgaire amorcée avec Shrek 2 avait été exploitée jusqu'à plus soif et la page ne demandait plus qu'à enfin être tournée (seul Madagascar 3 - Bons baisers d'Europe retombera dans ce travers une dernière fois). Accompagné d'une très belle partition musicale, Dragons est une excellente surprise, particulièrement grâce à l'excellente relation entre Harold et Krokmou. Il s'agit donc sans aucun doute de l'oeuvre la plus aboutie à ce jour pour le studio Dreamworks. A savourer sans aucune modération !

Olivier J.H. Kosinski - 01 novembre 2013

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Voxographie Francophone

Doublage (Québec - 2010)

Harold : Xavier Dolan

Stoick : Sylvain Hétu

Geulfor : Carl Béchard

Astrid : Geneviève Déry

Morvik : Olivier Visentin

Bâtonnet : Sébastien Reding

Kognedur : Marie-Ève Soulard La Ferrière

Kranedur : Laurent-Christophe De Ruelle

Doublage (France - 2010)

Harold : Donald Reignoux

Stoïck : Emmanuel Jacomy

Gueulfor : Julien Kramer

Kognedur : Émilie Rault

Rustik : Arthur Pestel

Varek : Nathanel Alimi

Astrid : Florine Orphelin

Kranedur : Pascal Grull

Sources :
Doublage au Québec
Forum Doublage France

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