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Dreamworks Animation SKG
Shrek le Troisième

Shrek le Troisième est sorti en salle le 18 mai 2007 au Québec et le 13 juin 2007 en France. Il ne dispose que d'une version exclusivement française des deux côtés de l'Atlantique.

L'intrigue

L'ogre Shrek n'avait pas quitté son marécage pestilentiel et épousé sa chère Fiona pour devenir roi. C'est pourtant ce qui risque de lui arriver après que son beau-père Harold clabote soudain sans crier gare. S'il n'arrive pas à dénicher illico un roi avec l'aide de ses fidèles compagnons, l'Ane et le Chat Potté, Shrek deviendra le prochain souverain du Royaume Fort Fort Lointain. Bonjour les ennuis ! A moins qu'Artie, le cousin loser de Fiona, ne se laisse convaincre de monter sur le trône à sa place. Mais ce paumé a-t-il vraiment l'étoffe d'un roi ?

Analyse de l'oeuvre

Après un premier film intéressant mais sans être formidable, et après un second film renouvelant totalement la formule sous la forme d'un chef d'oeuvre, Dreamworks ne pouvait pas laisser passer l'occasion d'un troisième volet réunissant les premiers personnages populaires de la marque. Si l'on évoque souvent l'adage qui dit « ça passe ou ça casse », force est de reconnaître que Shrek le Troisième enfonce une porte ouverte et s'écroule de tout son corps violemment sur le sol. Dreamworks venait d'inventer le film à Shrek... pardon, le film à sketches, où l'accumulation de scènes potaches n'arrivent jamais à s'intégrer dans un scénario totalement indigent. S'ensuit alors une succession de scènes qui ne sont jamais drôles qui finissent par horrifier le spectateur. Mais que s'est-il donc passé dans les têtes pensantes de Dreamworks ? Pensaient-ils que seule la popularité de leur personnages suffirait à ne pas s'attirer les foudres des fans ? Peut-être bien que oui, dans la mesure où la foule s'est effectivement massée en salle avant de complètement déchanter.

Le principal problème de Shrek le Troisième est que le long métrage ne repose sur aucun thème particulier. Le premier film était une longue quête sur l'identité. Le second film tentait de montrer ce que l'on peut être capable de sacrifier par amour. Le quatrième volet, lui, évoquait du bout des lèvres le bonheur que peut procurer une famille. Tout au contraire, le troisième film de la saga n'a aucune identité qui lui est propre. Vous pouvez chercher, vous ne trouverez pas. Il n'y a pas de but à atteindre, pas d'intérêt particulier à suivre cette aventure, juste à suivre les pitreries des personnages qui ne servent que de prétexte à des parodies en tout genre. Même la revanche de Charmant fait sourire tant elle se révèle brouillonne, car ce n'est finalement qu'un prétexte. Grosso modo, Dreamworks semble avoir construit son film en confiant à chaque membre de son équipe le développement d'idées, a ensuite procédé à un grand tirage au sort pour déterminer les pires d'entre elles, et enfin, les a cousus ensemble façon patchwork pour former un semblant de scénario tout autour. Glauque...

En termes visuels, Shrek 2 avait fait un énorme bon en avant par rapport au premier film. Shrek le Troisième se contente de reposer sur ses anciens acquits sans jamais chercher à évoluer. De fait, le rendu général est globalement peu innovant puisqu'il ne reproduit que des décors, à peine variés, de ses prédécesseurs. Seule la petite promenade en bateau au début aurait pu prétendre à un peu de nouveauté, mais cette scène ne fait que le strict minimum et n'apporte rien de plus à l'ensemble. Idem en ce qui concerne les personnages - extrêmement nombreux soit dit en passant - dont la raideur générale et l'animation douteuse ne convainc pas, alors qu'elles réussissaient à être secondaires dans les deux précédents épisodes où l'histoire permettait de passer outre ce défaut. De cause à effet, on passe le plus clair de son temps à s'ennuyer et à pointer du doigt tous les problèmes du film, particulièrement au niveau des arrières-plans effroyablement figés. Même chose en ce qui concerne la bande originale, qui ne sert que de prétexte à appuyer le contexte.

Avec le temps, la pilule Shrek le Troisième passe un peu mieux que lors du premier visionnage surtout si l'on est capable de le digérer. Mais il n'arrive jamais à reproduire l'affinité immédiate du premier volet et encore moins à égaler l'ingéniosité du second volet. A consommer pour ce qu'il est, une parodie pure et dure sans aucune identité propre car le film ne peut exister que grâce à une excellente connaissance des films qu'il plagie. Un long métrage ancré dans son époque qui finira sans aucun doute par être oublié des générations futures.

Olivier J.H. Kosinski - 10 octobre 2014

Bande annonce

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Voxographie Francophone

Doublage (France - 2007)

Shrek : Alain Chabat

L'Ane : Med Hondo

Le Chat Potté : Boris Rehlinger

Fiona : Barbara Tissier

Charmant : Lionel Tua

Artie : Alexandre N'Guyen

Merlin : Bernard Alane

'tit biscuit : Emmanuel Garijo

Marraine La Bonne-Fée : Claire Guyot

Roi Harold : Michel Prud'Homme

Reine Lilian : Tania Torrens

Pinocchio : Alexandre Gillet

Les 3 petits cochons : Jean-Loup Horwitz

Le méchant loup : Philippe Catoire

Lord Farquaad : Philippe Catoire

Doris : Jean Barney

Ugly : Jean Barney

Capitaine Crochet : Pascal Massix

Mabel : Jacques Bouanich

Lancelot : Adrien Antoine

Raul : Patrick Osmond

Rapunzel : Barbara Delsol

Belle au bois dormant : Alexandra Garijo

Cendrillon : Chloe Berthier

Guenievre : Leopoldine Serre

Blanche-Neige : Audrey Sable

Voix additionnelles et choeurs :

- Jean-Luc Atlan

- Daniel Beretta

- Alexandre Chacon

- Olivier Chauvel

- Georges Costa

- Karine Costa

- Michel Costa

- Pierre Diot

- Alain Dorval

- Sofia Dourbecker

- Franck Gourlat

- Odile Gousset

- Florence Hebbelynck

- Romain Kurtz

- Micaela Lanza

- Emmanuel Lemire

- Richard Leroussel

- Melanie Maupin

- Valentin Maupin

- Eric Metayer

- Gilles Morvan

- Bruno Moury

- Charles Pestel

- Charlyne Pestel

- Tristan Petitgirard

- Patricia Piazza

- Rachel Pignot

- Stephane Pouplard

- Annabelle Roux

- Leopoldine Serre

Sources :
Forum Doublage France

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