

Bob l'éponge, le film : Quelques informations
Bob l'éponge, le film est la première transposition cinématographique de la série télévisée à succès. Elle est diffusée en salle le 19 novembre 2004 au Québec, puis le 09 février 2005 en France. Bien qu'une bande annonce québécoise laisse à penser qu'un doublage spécifique a été envisagé dans un premier temps, le long métrage n'existe qu'en version française. Cependant, il existe une version alternative, proposée sur certains supports, qui remplace uniquement deux comédiens.

Résumé
A Bikini Bottom, la nouvelle a fait des bulles : la couronne du Roi Neptune a été volée ! Le patron de Bob, le pingre et acariâtre Eugène Krabs, est immédiatement accusé grâce à l'ingénieux plan Z de Plankton. Mais Bob, convaincu de son innocence, décide de partir avec son ami Patrick pour Shell City afin de démasquer le vrai coupable...

Analyse de l'oeuvre 555Olivier J.H. Kosinski
Parfois, sans crier gare, vous tombez sur une série animée pour enfants, qui ne vous est donc normalement pas du tout destinée, et sur laquelle vous restez immédiatement scotchée devant votre écran. Bob l'éponge est résolument une de celle-là, ce genre de séries pas vraiment innovantes dans leur approche, ni avec de réelles prétentions, mais qui réussissent pourtant à devenir instantanément des classiques universels. J'étais tombé dessus par pur hasard sur la chaîne Télétoon qui était alors diffusée sur l'ancien bouquet de programme par satellite TPS. Je suis resté devant l'écran deux heures durant à me marrer de cette éponge rectangulaire (et pas carrée contrairement au choix hasardeux effectué dans l'adaptation de la chanson française du générique) totalement puérile et carrément siphonnée. Dès lors, j'ai immédiatement adopté tous ses personnages, même si je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de voir l'intégralité des épisodes, car il y en a trop. Quand Bob l'éponge, le film est sorti en salle, je ne me suis pourtant pas intéressé à lui. Tout du moins, je ne m'informais pas en ce temps là des sorties cinémas de films d'animation, à l'exception de ceux de Disney puisque mon site était encore tout jeune et que je ne m'intéressais qu'à eux. Du coup, je passais à côté d'un pur divertissement cinématographique auquel je dû finalement attendre qu'il soit proposé à la télévision où je ne manquais enfin pas de l'apprécier à sa juste valeur.
Comme tous les personnages à succès, Bob l'éponge et sa clique de personnages maritimes un peu débiles n'ont pas échappés à toutes sortes de critiques négatives souvent exagérées (j'ai même vu la série qualifiée parfois de satanique, on aura tout entendu), bien qu'il y ait quelquefois un soupçon de vérité. L'une d'entre elles est par exemple effectivement réelle : Bob l'éponge est une série résolument frénétique, Bob est lui-même constamment à la limite de l'hyperactivité. Mais c'est ce qui caractérise le personnage, ainsi que la série en général, chacun exacerbe continuellement ses émotions, d'un extrême à l'autre, sans qu'il n'y ai véritablement d'entre deux. Bob l'éponge n'est définitivement pas une série calme, ce qui ne manque pas d'exaspérer, forcément, les parents qui souhaiteraient plutôt que leurs progénitures regardent un programme reposant. Parce qu'en fin de compte Bob, tout comme Patrick, Carlo, Eugène ou encore Sandy, passent leur temps à commettre des actions surréalistes, disons même parfaitement saugrenues, voires carrément loufoques. Qu'on ne s'y trompe pas, Bob est un imbécile heureux, tout comme il est un heureux imbécile, c'est pour ça qu'on l'aime. Bob, c'est en quelque sorte le Mr Bean aquatique, mais puissance mille.
Bob l'éponge finit par complètement dépasser l'auteur qui l'a fait naître. Devenue très vite une série phénomène, dès 2002 Nickelodeon concède à Stephen Hillenburg la réalisation d'un premier long métrage alors qu'il travaille encore sur les épisodes de la saison 3. Ne pouvant pas être en même temps au four et au moulin, la production de la saison 3 est fortement ralentie afin que Stephen Hillenburg et ses équipes puissent travailler en parallèle sur les deux. Alors que la production de la saison 3 approche, Stephen Hillenburg imagine dans un premier temps le long métrage comme la conclusion définitive des aventures des habitants de Bikini Bottom. Mais le public réclame encore plus d'aventures de l'éponge jaune, Nickelodeon passe commande pour une saison 4 qui succédera au long métrage. L'auteur-producteur se ravise donc complètement. Il imagine alors une grande aventure indépendante, isolée du reste des intrigues de la série télévisée, tout en s'y imbriquant parfaitement. Format long métrage oblige, Bob l'éponge, le film change totalement l'approche de l'intrigue des épisodes proposés jusqu'alors, sans pour autant renier ce peps qui en fait son succès.
Contrairement à la série, où la plupart des histoires sont soit anecdotiques (dans le sens qu'elles ont peu d'impact sur le long terme), soit interchangeables entre elles, Bob l'éponge, le film impose une véritable aventure pour Bob et Patrick. Suite à un incident diplomatique provoqué par Plankton, le patron de Crabe Croustillant se voit accusé d'avoir volé la couronne du roi Neptune. Chevaleresque, Bob décide de venir à son secours, ne réalisant pas dans quelle galère qu'il s'engage en faisant cela. Qu'importe, grâce à sa bonne humeur, ainsi que le tour de magie de la Princesse qui le transforme visiblement en adulte brave et fort, il se lance immédiatement dans cette quête accompagnée de son fidèle ami l'étoile de mer Patrick. Mais le parcours est évidemment semé d'embûches, comme autant d'obstacles à franchir pour les deux compères. Bob l'éponge, le film est une occasion unique d'éloigner les deux amis loin de Bikini Bottom. Et avec toute la malice qui caractérise l'oeuvre conçue par Stephen Hillenburg, le long métrage réussit à surprendre ses spectateurs dans la cocasserie des différents étapes du voyage qui emmène Bob et Patrick jusqu'au territoire inconnu de Shell City, le seul endroit du monde sous-marin où l'on ne revient jamais.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Bob et Patrick se démènent comme des fous pour atteindre leur objectif. Bob l'éponge, le film est un long métrage qui emmène la crétinerie à un niveau d'excellence rarement égalée, sauf peut-être dans les succuleux anciens courts métrages des Looney Tunes. L'intrigue fait en sorte de prendre à contre-pied tout ce qui est normalement attendu, usant et abusant de deus ex machina illogiques mais pourtant absolument cohérents avec l'univers de Bob l'éponge. A tout moment, le long métrage surprend son auditoire en emmenant en balade le spectateur, qui finit par être pris de court par les divers retournements de situation aussi ingénieux que cocasses. L'intrigue se démène pour ne laisser aucun temps mort, sans pour autant se révéler brouillonne, ni indigeste. Le dosage est parfaitement millimétré de sorte que l'on ne se rend pas vraiment compte qu'au final Bob l'éponge, le film est en réalité une vaste comédie d'espionnage qui prend un malin plaisir de caricaturer le genre. Car, dans le fond, le déroulement du récit est classique dans son genre, c'est juste que les péripéties de Bob et Patrick sont tellement délicieuses à suivre que seul compte le voyage et non son dénouement.
Du côté de la bande originale, mais aussi dans les situations et les dialogues, Bob l'éponge, le film n'hésitent pas à torpiller les films d'animation pour enfant, détournant, à son propre avantage, tous les lieux communs. On ne manquera par exemple pas de s'amuser de la chanson incluse au milieu du film qui, au contraire des films pour enfants habituels où le personnage chante ses émotions et influe sur son environnement, Bob et Patrick sont au contraire totalement déconnectés de tout ce qui les entourent. Entraînés de manière quasi-diabolique par leur comptine, les ennemis sont alors pris dans la tourmente jusqu'à la rude chute finale où Bob les renvoient à leurs conditions misérables sans presque aucun état d'âme. Tout comme la série avant lui, Bob l'éponge, le film sous entend aussi très régulièrement des situations graveleuses à destination spécifique des adultes pour mieux les piéger ensuite puisque chacune des scènes en question ne se déroulera absolument pas comme elle semblait l'être. Le long métrage est ainsi accessible à tous les publics, pour peu qu'ils soient sensibles au genre. On saluera d'ailleurs au passage l'excellente reprise des comédiens francophones principaux de la série télévisée qui permet de s'imprégner d'autant mieux de l'ambiance générale si l'on est déjà fan de la série à la base.
Bob l'éponge, le film réussit avec brio son passage sur le grand écran, aussi bien que le fera Les Simpson, le film quatre années plus tard. Bien que nous ne soyons pas du tout dépaysés, le long métrage rehausse pourtant à tous les niveaux le moindre détail emprunté à la série télévisée. Le film est d'ailleurs vraiment agréable à découvrir en haute définition, ce qui permet de se rendre compte à quel point l'équipe en charge du film a vraiment mis les moyens à la hauteur de l'ambition. Stephen Hillenburg pousse même le vice en offrant une complète refonte graphique au Roi Neptune, sans jamais une seule fois l'avoir expliqué, alimentant depuis 13 ans les théories les plus folles à son sujet pour s'avoir s'il est le même en plus vieux ou un autre personnage égocentrique portant le même nom. Dans tous les cas de figure, Bob l'éponge, le film reste incontestablement une grande réussite artistique.
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Voxographie sélective
Doublage français d'origine (2004)
Bob : Sébastien Desjours 1
Patrick : Erik Colin 1
Carlo : Henri Courseaux 1
Eugène Krabs : Michel Bedetti 1
Plankton : Michel Bedetti 1
Sandy : Helene Chanson 1
Mme Puff : Helene Chanson 1
Animateur TV : Cédric Dumont 1
Capitaine Pirate : Philippe Dumont 1
Princesse Mindy : Emma Daumas 1
Roi Neptune : Emmanuel Jacomy 1
Dennis : Nikos Aliagas 1
David Hasselhoff : Yves Marie Maurin 1
Doublage français alternatif (2004 ?)
Mêmes comédiens, exceptés :
Princesse Mindy : Dorothée Pousseo 1
Dennis : Pascal Casanova 1
