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Walt Disney Animation Studios
La Reine des neiges 11

La Reine des neiges II sort le 20 novembre 2019 en France et deux jours plus tard au Québec. Le film dispose de deux versions francophones où l'on retrouve les mêmes comédiens respectifs, à la seule exception de Charlotte Hervieux remplaçant Anaïs Delva qui, suite à un différent artistique, a préféré renoncer au rôle quasiment à la dernière minute. Comme c'était déjà le cas en 2013, Disney France impose à nouveau la voix chantée d'Elsa sur les deux versions, mais également celle de sa mère, la Reine Iduna.

L'intrigue

Elsa, Anna, Kristoff, Olaf et Sven coulent désormais des jours heureux à Arendelle. Un jour pourtant, Elsa entend une voix lointaine qui l'encourage à quitter les frontières de son royaume pour obtenir des réponses sur le passé de sa famille. D'abord hésitante, elle se résout finalement au voyage en espèrant pouvoir enfin comprendre l'origine de ses pouvoirs...

Analyse de l'oeuvre

Plus d'une semaine a été nécessaire pour laisser décanter l'étonnante expérience de découvrir La Reine des neiges II dans une salle quasiment déserte, seulement deux adultes et un enfant, en plein lundi après-midi, comme si le film nous avait été exclusivement dédié, loin de la folie ambiante des salles d'ordinaires combles pour un film aussi attendu par une ordre de fans en furie. Si l'on a perdu cette ambiance particulière de vibrer à l'unisson aux côtés de nombreux illustres inconnus, profiter du film dans de telles conditions (très bonne salle, sièges confortables, choix parfait pour s'installer et profiter du son spatial, tarif réduit du billet d'entrée en prime...), on se serait cru comme des privilégiés. Cela faisait un sacré paquet d'années qu'une telle situation ne s'était pas produite, mais au moins, une chose est sûre, on n'a pas une seule fois été dérangé par son voisin trop bruyant mastiquant ces popcorn la bouche grande ouverte, ni sa voisine qui passe son temps à consulter son smartphone parce qu'elle s'ennuie à mourir. C'était une expérience tout aussi déconcertante que vraiment plaisante, histoire de s'immerger totalement dans La Reine des neiges II. Cette petite introduction verbeuse mise de côté, dont tout le monde se fiche de toute façon, que vaut donc ce second volet attendu de pied ferme depuis déjà six années ? A mon sens, l'expérience a été plus que concluante, même s'il y a encore quelques imperfections, tout en restant incontestablement largement plus agréable à suivre que le premier film. Commençons par ce qui gêne en premier, histoire d'évacuer la chose plus rapidement.

Compte tenu du lourd héritage qu'implique la production de toute suite à un film considéré comme mineur à l'époque mais qui provoqua un fulgurant raz-de-marée pendant plusieurs années, toute la liberté artistique de La Reine des neiges II se trouve entravé dans un cocon narratif qu'il lui est quasiment impossible de briser. Le long métrage doit constamment jouer l'équilibriste entre respect du matériel de base, une nouvelle intrigue qui s'imbrique convenablement tout autour, l'intégration de morceaux musicaux, tout en essayant de convenir aussi bien aux fans qu'aux nouveaux venus, qu'ils soient adultes ou bien enfants. En à peine une heure et demi de métrage, La Reine des neiges II fait d'étonnantes concessions, parfois brutales, quelquefois absurdes, voire carrément ridicules. Par exemple, l'accroche du film est redéfinie au prix d'une continuité rétroactive autour des parents d'Elsa et Anna qui remet en cause tous les acquis du premier film. Il faut l'accepter sous peine de faire un blocage, pire, d'y percevoir une douloureuse incohérence. De leur côté, les chansons semblent parfois encore plus forcées qu'elles ne l'étaient en 2013, au point que même Elsa se sent obligée de dire à sa mère de lui chanter une chanson histoire de faire bien voir la phase de transition aux spectateurs. Depuis toujours, les films d'animation Disney chantant ont toujours fait en sorte que les chansons viennent naturellement dans la narration. Plusieurs morceaux de La Reine des neiges II démontre au contraire qu'elles répondent avant tout à un cahier des charges imposé sans qu'elles soient mauvaises pour autant.

La Reine des neiges II compte également, à mon grand regret, un nouveau bouffon de service. Toutefois, curieusement, ce rôle de faire valoir improbable échoue à Kristoff, en lieu et place d'Olaf, véritable tête à claque insupportable du premier film, rendu un tout petit peu plus acceptable ce coup-ci. Pour une raison assez inexplicable, au fil des années et des divers courts métrages, Kristoff s'est petit à petit mué d'un gentil garçon un peu benêt à un véritable imbécile heureux. Une métamorphose extrêmement regrettable qui entache à la fois la personnalité plus complexe qu'il n'y paraît du personnage dans le premier film, mais également sa relation amoureuse avec Anna définitivement illusoire dans ce deuxième film. Dans La Reine des neiges II, Kristoff n'apporte absolument rien à l'intrigue, il devient pesant dans son attitude, lourd dans ses déclarations, voire assommant dans ses tentatives amoureuses. Kristoff ne fait que suivre le mouvement, sans jamais une seule fois être acteur de sa propre vie, finissant par être temporairement abandonné au bord d'un chemin, ne l'ayant d'ailleurs même pas vu venir (contrairement au spectateur), et se mettant finalement à se plaindre en fredonnant un vrai tire-larme de crocodiles parfaitement saugrenu. Il n'existe que par l'intermédiaire des autres, son rôle n'ayant aucun sens au delà de ce constat. Il aura tout aussi bien pu ne pas apparaître dans ce long métrage que cela n'aurait rien changé. Vraiment regrettable pour lui.

Paradoxalement, quand bien même le scénario de La Reine des neiges II s'avère peu innovant pour qui a déjà une grande culture générale de ce genre de mythologie, Chris Buck et Jennifer Lee réussissent le tour de force de livrer un film qui surpasse en tout point tout ce qui pouvait être défaillant en 2013. D'abord, si le long métrage compte une chanson supplémentaire par rapport à son aîné (8 au lieu de 7), cette fois elles sont considérablement mieux réparties dans le film. Alors, oui, même si on s'y attend rien qu'à cause de l'aura du premier film, La Reine des neiges II en place effectivement trois quasiment à la suite en un peu plus de quinze minute, mais le long métrage nous laisse cette fois un peu respirer entre deux chants. Le long métrage prend le temps de construire le mystère qui entoure le début du périple des personnages. Passé cette introduction fortement musicale, inévitable dirons-nous, plus efficace que le premier film où les chansons semblaient ne jamais finir, La Reine des neiges II parvient à placer de manière assez judicieuse toutes les autres chansons aux moments opportuns sans que cela n'alourdisse l'intrigue. Evidemment, aucune des nouvelles chansons ne parvient une seule fois à surpasser celles du premier film - comment auraient-elles pu ? -, mais elles cachent toutes une ingénieuse idée : elles sont les contrepoints éloquents des chansons du premier film !

Je sais que l'exemple va certainement beaucoup surprendre, d'autant que l'oeuvre dont il est question est indubitablement un sujet qui fâche, mais je n'en connais pas d'autre d'aussi flagrant chez Disney. En 1998, quand est conçue la suite Pocahontas II - Un monde nouveau, les artistes décident d'intégrer le morceau "Au seuil de mon avenir" ("Où est mon vrai destin ?" au Québec), un très riche morceau malgré la qualité discutable du film qui se révélait être la face inversée de "L'air du vent" ("Les couleurs du vent" au Québec). Dans le premier film, Pocahontas chantait l'espoir, dans le second elle exprimait son désarroi, mais dans les deux cas, la jeune indienne était à la croisée des chemins. La Reine des neiges II applique quasiment le même principe sur presque toutes les chansons du film. Tous les morceaux entendus sont plus ou moins des versions complémentaires des chansons du premier film, disons même un prolongement musical des émotions des personnages. Certains trouveront probablement l'astuce un peu grosse, d'autant que la plupart des airs musicaux sont fortement similaires entre les deux films, que ce soit dans le style, les accords ou l'arrangement global, mais je trouve l'idée intéressante. Effectivement, la prise de risque est vraiment minime, mais en écoutant les bandes originales de deux films, on se rend compte que toutes les chansons de La Reine des neiges II sont soit des réponses aux premières, soit une évolution émotionnelle logique.

Cela commence d'ailleurs dès le début du film, par la "Berceuse d'Ahtohallan" qui, comme "Je voudrais un bonhomme de neige", sert de fil conducteur auditif tout au long du film. Tout aussi astucieux dans les deux morceaux, on découvre à la fin du film qu'une grande partie du destin d'Elsa y est dissimulé sans qu'on prête réellement attention aux paroles au premier abord. "Point d'avenir sans nous" est le prolongement naturel de l'émancipation d'Anna au sein du royaume et sa complicité avec Elsa, alors qu'elle doutait toutes les deux dans "Le renouveau". Plus remarquable, "Dans un autre monde" est l'exact opposé de "Libérée, Délivrée". Alors qu'en 2013, elle fuyait une destinée qu'elle ne comprenait pas, qu'elle n'acceptait pas, qu'elle lâchait complètement prise, "Dans un autre monde" la replace à nouveau face au doute, au questionnement sur sa nature, Elsa rechignant à l'appel irrésistible de l'aventure, mais la curiosité reste la plus forte au point de déclencher une série de catastrophes menaçant tout Arendelle.

Inévitable, Olaf pousse de nouveau la chansonnette dans La Reine des neiges II. "En été" était vraiment hors contexte car elle arrivait comme un cheveux sur la soupe dans le film de 2013. "Quand je serai plus grand" renoue au contraire avec le burlesque incohérent entre les dialogues et l'image propre aux productions Disney, un peu comme la série des How to... avec Dingo qui faisait précisément le contraire de ce que le narrateur racontait. La chanson d'Olaf a le mérite de rendre un moment difficile du film plus léger pour le jeune public, tout en mettant en avant la dangerosité des esprits de la forêt enchantée. La candeur du personnage échappant à tous les problèmes est ce qui fait le sel de cette chanson sympathique. Certainement le moins intéressant des morceaux musicaux du film, "J'ai perdu le nord" démontre à quel point Kristoff n'a absolument pas réussi à évoluer depuis "Nul n'est parfait". Si les artistes du film assument totalement le côté ridicule volontaire de ce morceau, elle contribue à ringardiser malheureusement encore plus le pauvre jeune homme déjà largement malmené par les précédents courts métrages de la saga.

Je passe volontairement un morceau, que je garde en réserve, pour évoquer directement "Tout réparer" d'Anna. Remarquable par son éloquence, cette chanson est le contrepoint de "L'amour est un cadeau". Si le parcours d'Elsa entre les deux films est exemplaire, Jennifer Lee ne néglige pas non plus l'évolution psychologique de sa soeur Anna. Ici, pour la toute première fois, la jeune fille prend enfin conscience de la force qui sommeille en elle, tout en acceptant de comprendre qu'un amour inconditionnel est capable d'étouffer ceux qui les subissent, mais aussi de nous enfermer dans un cercle vicieux. Même si La Reine des neiges l'avait un peu éludé en 2013, Anna conserve en elle une grande souffrance dont elle ne parvient enfin à se libérer qu'au détour de cette chanson. Terminons cette analyse des chansons du film par ce qui constitue, à mon sens, l'apothéose de la saga avec "Je te cherche". Unique morceau de La Reine des neiges II qui ne fait écho à aucun titre particulier du premier film, la chanson propose rien de moins que la conclusion émotionnelle parfaite d'Elsa. Si en 2013, on pouvait trouver douteux la traduction hasardeuse d'un "Let it go" en un étonnant (et abrutissant diront les parents désespérés) "Libérée, Délivrée", Elsa s'émancipe enfin complètement avec cette chanson très puissante, émotionnellement parlant, qui devrait résonner dans le coeur de ceux qui s'y reconnaîtront. Elle se débarrasse enfin de tout ce qui l'entravait, acceptant définitivement sa nature profonde, bref réussissant enfin à être heureuse pour de bon. Que de chemin parcouru pour elle en six ans !

Si la plupart des chansons restent remarquables dans leur ensemble, La Reine des neiges II bénéficie surtout d'un scénario très solide qui les soutient, à moins que cela ne soit l'inverse. Toujours est-t-il que le seul défaut de l'histoire est de passer sous silence une grande partie de sa mythologie. Montre en main, hors générique de fin (et petite scène spéciale en bonus à ne pas oublier avant de quitter la salle), La Reine des neiges II dure exactement une heure et demi, soit un tout petit peu moins que le premier film, dont l'intrigue est d'ailleurs découpée en trois grands actes de demi-heure chacun. C'est à la fois peu et beaucoup, car l'intrigue doit avancer très vite, mais en faisant délibérément le choix de laisser le spectateur dans l'expectative de nombreux mystères non résolus. L'empire Disney connaissant aussi l'énorme valeur marchande de la franchise se laisse également aller à de purs placements de produits, en imposant à l'écran des créatures parfaitement reproductibles en jouets, tout en accolant une étiquette très petite fille à certaines scènes. Même si la réalisation Chris Buck et Jennifer Lee tentent au mieux d'en camoufler les contours, par une mise en scène très riche, l'artifice est cependant trop flagrant pour ne pas se remarquer. En même temps, comment ne pas être aussi opportunistes en voulant capitaliser sur des produits dérivés d'une des franchises les plus lucratives de tous les temps ?

Singulièrement, La Reine des neiges II réussit quand même à convaincre par les différents emprunts mythologiques dont le récit regorge. La plupart des thématiques abordées, très solides dans leur composition, sont tellement universelles qu'elles devraient parler au plus grand nombre. L'histoire que développe Jennifer Lee tente de donner une aura quasi-divine à son héroïne Elsa, tout du moins dans sa quête absolue de comprendre la raison d'être de son existence. Evidemment, Jennifer Lee n'a pas la même subtilité, ni la même approche narrative poétique qu'adopte Hayao Miyazaki pour sa tout aussi célèbre Nausicaa, mais, dans l'ensemble, le récit initiatique est quasiment le même pour les deux héroïnes. Les deux jeunes filles sont au départ toutes les deux princesses, résolument à contre courant par rapport aux gens qui les entourent, doivent toutes les deux affronter une forêt hostile, elles se cherchent toutes deux une place dans leur monde respectif, chacune devant faire face à un étonnant gardien qui détient la clé du mystère, et finissent par trouver leur place là où elles ne l'imaginaient pas forcément au départ. Dans le même temps, la mythologie du film exploite beaucoup de thématiques propres aux contes nordiques et anglo-saxons, particulièrement autour des divinités primitives, mais également aux récits elfiques. Si les légendes d'Avalon ou des les Terres Immortelles d'Aman vous parlent, alors vous ne serez pas dépaysé par ce que propose La Reine des neiges II. Vous serez d'ailleurs plus à même de combler les non-dits du récit que les autres spectateurs.

Techniquement parlant, La Reine des neiges II est évidemment très largement au dessus de son ainé. La Reine des neiges premier du nom donnait souvent l'impression d'avoir été réalisé à l'économie, on ne comptait plus le nombre de scènes problématiques où se bousculaient des dizaines de clones dans une même séquence, les arrière-plans un peu termes, sans oublier le rendu discutable de la neige ressemblant à de petite billes de polystyrène. Depuis Les nouveaux héros en 2015, puis avec Zootopie l'année d'après, Walt Disney Animation Studios s'est considérablement amélioré. Il aurait été saugrenu de constater une régression sur La Reine des neiges II. Alors oui, c'est vrai, ici, personne ne cherche à être photoréaliste, il fallait bien garder une cohérence avec toutes les autres productions animées autour de la franchise. Toutefois, La Reine des neiges II choisi une approche plus fantasmée de la réalité, il s'en dégage donc naturellement un univers magique cohérent qui se prête parfaitement aux contours de l'histoire. Et, alors même que presque toute l'aventure se déroule loin des terres d'Arendelle, tous les nouveaux lieux traversés semblent parfaitement harmonieux avec ce que l'on connaissait du petit royaume nordique jusque là. Bref, tout est chatoyant et rien ne souffre vraiment du moindre reproche.

Il y a sans nul doute encore beaucoup de choses à dire autour de La Reine des neiges II, mais il y a de grandes chances que vous finissiez par me trouver assommant. Pour en terminer, je voudrais juste rappeler que je fais parti de cette partie du public qui n'avait pas totalement adhéré au premier film que j'avais trouvé fort sympathique, mais vraiment déséquilibré entre l'action et ses numéros musicaux. Ce second opus semblait cependant annoncer quelque chose de plus intéressant via ses différents matériaux promotionnels que j'ai suivi d'un oeil distant. La réalité a finalement prouvé que c'était bel et bien le cas, le film se voulant plus mature, plus intelligent, plus profond que ne l'était son aîné. S'il y a bien deux trois scènes, et personnages, que je trouve encore d'un goût douteux, venant d'un héritage malheureux d'une franchise qui doit continuer à exister et s'écouler sous la forme de jouets, La Reine des neiges II offre un vrai grand moment de cinéma d'animation, allant jusqu'à proposer l'un des meilleurs climax disneyens autour de l'excellent morceau "Show Yourself", largement moins abrutissant que "Let It Go", mais autrement plus percutant dans ses propos. Assurément, La Reine des neiges II respecte son public tout comme ses personnages, leur offrant à tous une intrigue superbement exécutée.

Olivier J.H. Kosinski - 01 décembre 2019

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La voix : Aurora

Elsa : Charlotte Hervieux (Chant)

Reine Iduna : Prisca Demarez (Chant)

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- Barbara Beretta

- Mery Lanzafame

- Rachel Pignot

- Michaël Lelong

- Richard Rossignol

- Arnaud Léonard

- Olivier Constantin

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Elsa : Aurélie Morgane (Dialogues)

Elsa enfant : Élisa Bardeau 

Anna : Véronique Claveau

Anna enfant : Juliette Davis 

Olaf : Marc Labrèche

Kristoff : Gabriel Lessard (Dialogues)

Kai : Patrick Chouinard

Roi Agnarr : Tristan Harvey

Pabbie : Guy Nadon

Reine Iduna: Éveline Gélinas (Dialogues)

Doublage (France - 2019)

Elsa : Charlotte Hervieux (Dialogues)

Anna : Emmylou Homs

Kristoff : Donald Reignoux

Olaf : Dany Boon

Lieutenant Mattias : Sama Jackson 

Reine Iduna : Prisca Demarez  (Dialogues)

Roi Agnarr : Pierre Tessier 

Yelena : Anne Barbier 

Ryder : Gauthier Battoue 

Honeymaren : Meaghan Dendraël 

Roi Runeard : Nicolas Justamon 

Pabbie : Paul Borne 

Chef Northuldra : Serge Biavan 

Voix additionnelles :

- Tom Trouffier

- Magali Bonfils

- Théo Dussoulié

- François Delaive

- Simon Volodine

- Pierre Margot

- Camille Timmerman

- Coralie Thuilier

- Virginie Caliari

- Sergei Philippenko

- Philippe Catoire

Sources :
Doublage au Québec
Forum Doublage France

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